Par ailleurs, pour l'analyste, le niveau de capitaux propres des banques européennes, une nouvelle fois jugé insuffisant par la directrice général du Fonds monétaire européen (FMI) Christine Lagarde lundi, explique aussi leur trajectoire catastrophique en Bourse.
Il estime que l'augmentation graduelle des fonds propres, déjà largement entamée, dans la perspective de l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit Bâle III, ne suffit pas à rassurer les marchés.
Compte tenu de leur exposition à la dette des Etats fragiles de la zone euro, plusieurs banques françaises et allemandes devraient en passer par une augmentation de capital, selon lui.
Une opération qui, compte tenu du niveau de valorisation actuel des banques, serait très douloureuse pour elles et leurs actionnaires. "Il aurait fallu le faire il y a deux ou trois ans", estime M. Guglielmi.
Le président de BNP Paribas Michel Pébereau a jugé lundi qu'il n'était "pas si évident" que l'ensemble du système bancaire européen ait besoin d'être recapitalisé même si c'est "sans doute" nécessaire pour "certaines banques".
"Je ne pense pas que (la déclaration de Christine Lagarde) faisait référence aux banques françaises", a jugé M. Pérol.