À l'échelle canadienne, le taux d'inoccupation moyen des logements locatifs est passé à 2,6 pour cent en octobre, comparativement à 2,2 pour cent l'an dernier, dans les 35 grands centres urbains du Canada.
La SCHL attribue cette augmentation au repli de la formation de ménages chez les jeunes adultes et à la hausse de l'offre d'appartements construits récemment et destinés à la location.
Les plus bas taux d'inoccupation des appartements locatifs traditionnels, à l'échelle des grands centres urbains, ont été enregistrés à Regina (1 pour cent), Thunder Bay (1,1 pour cent) et Calgary (1,3 pour cent), et les plus élevés à Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador (9,7 pour cent), Windsor (7,3 pour cent) et Moncton (6,7 pour cent).
Les organismes représentant les locataires et les propriétaires ont, sans surprise, eu des réactions diamétralement opposées à ces données.
S'il se réjouit de cette augmentation des taux au Québec, le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) dit craindre un possible retour de la pénurie de logements en se basant sur les données qui montrent une réduction du nombre de mises en chantier de logements locatifs.
Pour sa part, l'Association des propriétaires du Québec (APQ) considère que le taux d'inoccupation est élevé et préoccupant pour les propriétaires de logements, soutenant que certains propriétaires n'arrivent pas à louer leurs logements.