Comparativement à l'année précédente, les indices de RBC se sont améliorés de 2,3 pour cent à 3,5 pour cent. Ces indices mesurent la proportion du revenu avant impôts qu'un ménage doit consacrer aux coûts de possession d'une propriété.
Ainsi, l'indice d'accessibilité des bungalows détachés est passé à 43,7 pour cent; celui des maisons en rangée, à 35,4 pour cent; celui des appartements en copropriété à 30,1 pour cent et celui des maisons de deux étages à 50 pour cent.
Plus l'indice est élevé, plus il en coûte cher d'acquérir et de détenir la propriété. Ainsi, un indice d'accessibilité de 50 pour cent signifie que les coûts de propriété, y compris les versements hypothécaires, les services publics et les impôts fonciers, absorbent 50 pour cent du revenu mensuel avant impôts d'un ménage type.
Dans les grandes villes canadiennes, l'indice d'accessibilité de RBC pour un bungalow détaché s'est établi aux niveaux suivants: 70,3 pour cent à Vancouver; 51,3 pour cent à Toronto; 42,7 pour cent à Calgary; 42,7 pour cent à Ottawa et 39,4 pour cent à Montréal.
Au Québec
Pour l'ensemble du Québec, l'indice pour le bungalow détaché est passé à 34,6 pour cent; celui des maisons en rangée, à 29,5 pour cent; celui des appartements en copropriété, à 28,8 pour cent; et celui des maisons de deux étages, à 41,7 pour cent.
Le rapport note par ailleurs que le marché immobilier du Québec a résisté étonnamment bien au ralentissement général observé dans l'ensemble du Canada jusqu'à maintenant. Il prévient cependant que les effets de la récession seront de plus en plus difficiles à surmonter au cours des prochains mois.
L'activité immobilière a ralenti dans la région de Montréal depuis la fin de l'été dernier. Les prix sont toutefois demeurés assez stables jusqu'à maintenant. On prévoit cependant qu'ils fléchiront cette année.