Les garanties et les assurances de tout acabit sont comme une "loterie négative" : vous touchez l'argent en cas de malheur ! Existe-t-il des critères d'évaluation pour accepter ou non une telle couverture ?
Voici trois questions que vous devez vous poser lorsqu'on vous offre une garantie prolongée. Si vous répondez oui à au moins deux des questions suivantes, vous pouvez considérer la possiblité d'accepter l'offre. Sinon, il y a peu de chances qu'elle soit pertinente.
1 L'événement fâcheux couvert par la garantie ou l'assurance peut-il me mettre dans une situation financière précaire ?
Si votre micro-ondes cesse de fonctionner dans deux ans, cela ne devrait pas grever votre budget. Cependant, la perte de tous vos biens personnels dans un incendie pourrait être catastrophique.
2 Est-ce que, dans cette transaction, j'ai plus d'information que celui qui m'offre la garantie ?
Si le fournisseur connaît les probabilités de bris du micro-ondes, le coût des pièces et le prix de sa garantie, vous êtes désavantagé. Cependant, si vous êtes non fumeur, mais que vous savez que vos voisins de palier sont fumeurs, vous avez plus d'information que votre assureur.
3 La probabilité que l'événement fâcheux que couvre la garantie se produise est-elle aléatoire ?
Si l'événement fâcheux a toutes les chances de se produire, le coût des primes devient alors prohibitif. On n'assure pas une maison qui brûle ! Quant au micro-ondes, un jour, il sera assurément défectueux, mais la garantie prolongée ne passe pas le test des deux questions précédentes !
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