La présence du siège social d'une multinationale dans une ville de 20 000 habitants incite toute la communauté à voir plus grand et plus loin.
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«Ça nous incite à nous dépasser, dit le maire de Rivière-du-Loup, Marcel Gamache. On fréquente les cadres et les employés de Premier Tech dans les organisations bénévoles, et ils apportent leur expertise et leur efficacité. Aussi, comme ville, on travaille avec eux pour rendre l'environnement attrayant pour la main-d'oeuvre.»
C'est ainsi que Rivière-du-Loup bénéficie d'un amphithéâtre pouvant accueillir 4 000 personnes, le Centre Premier Tech, avec deux glaces disponibles et des technologies environnementales de pointe pour économiser sur la facture énergétique. Elle a aussi un parc urbain pour les jeunes, une offre de spectacles abondante et bientôt une usine de biométhanisation qui utilisera les matières organiques des déchets domestiques et de l'agriculture de plusieurs MRC du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
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«Il y a aussi toute la culture entrepreneuriale qui est stimulée dans la région par la présence de Premier Tech. Les gens ici ont foi en l'avenir du milieu, et Premier Tech y est pour beaucoup», considère Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, qui compte quelque 1 800 entreprises.
«Dans nos régions, il faut apprendre à rêver. Or, il n'y a jamais trop de rêveurs. Premier Tech a convaincu les uns et les autres que c'est possible de faire des affaires à l'étranger», ajoute M. Lagacé.
Les Bélanger, à la tête de Premier Tech, seront d'ailleurs sollicités pour repenser le modèle d'entreprise de Rivière-du-Loup maintenant que l'austérité a réduit les fonds du Centre local de développement.
«On veut travailler de près avec nos joueurs majeurs pour redéfinir les choses et poursuivre le dynamisme entrepreneurial. Même si le gouvernement est dans l'austérité, il ne faut pas arrêter d'investir. Si on arrête, si on cesse d'innover, on n'aidera pas au recrutement de la main-d'oeuvre dans notre région», souligne le maire Gamache.
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