Vente d’actifs ou vente de l’entreprise, essaimage, déménagement du siège social… Toutes les options sont sur la table pour redresser SNC-Lavalin et générer de la croissance, a confié son nouveau président et chef de la direction Robert G. Card ce lundi.
« Ce n’est jamais approprié d’exclure à l’avance des options », a affirmé M. Card lorsque questionné sur les rumeurs entourant de possibles transactions pour SNC-Lavalin. Il s’agissait de sa première téléconférence avec les analystes financiers et les journalistes. M. Card, nommé à la tête de l’entreprise au mois d’août, entre en fonction aujourd’hui même.
À son avis, il y a beaucoup de choses à considérer avant de prendre quelque décision que ce soit, en consultant à la fois les membres de l’entreprise et les clients. « Nous allons attendre et nous verrons », a souligné celui qui veut d’abord mieux connaître l’entreprise.
Plus tôt pendant la conférence, M. Card a indiqué que « toutes les options seront considérées afin de générer de la valeur pour les actionnaires et de la croissance pour les employés ». Il a avoué du même coup que le secteur est en consolidation et qu’il y a beaucoup de fusions et acquisitions en ce moment.
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Première journée mouvementée
La première journée de travail de M. Card a été marquée par de nouvelles informations concernant les malversations de 56 M$ découvertes chez SNC-Lavalin en mars. La Presse a révélé ce matin que 22 M$ auraient été versés pour l’obtention du contrat de construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), et non pour d’autres projets en Afrique du Nord.
Par contre, le nouveau chef de la direction et le président du conseil, Gwyn Morgan, ont refusé de répondre à toutes les questions entourant les différentes enquêtes en cours et concernant les allégations de corruption.
Ces enquêtes ont déjà poussé l’ancien PDG Pierre Duhaime vers la porte en mars dernier, ce qui a mené à la nomination de M. Card en août.
M. Morgan a indiqué que les clients de SNC-Lavalin disposaient des mêmes informations concernant ces investigations que celles qui sont déjà disponibles au public. « Il y a beaucoup de choses que nous ne connaissons pas nous-mêmes », a-t-il ajouté.
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