Groupe Laperrière Verrault, une entreprise de l’avenir ? Oui ! Si vous en doutez, c’est que vous ignorez que l’entreprise a entrepris un virage dans le traitement des eaux. « Qui dira ‘‘eau’’ pensera GLV », affirme Richard Verreault, le PDG.
Ce qui nous impressionne le plus dans le cas de cette société, c’est sa formidable capacité à se réinventer. Fondée en 1975 pour concevoir de l’équipement pour les usines de pâte et papier, un secteur où GLV réalise encore près de 30 % de ses revenus, elle s’est ensuite tournée vers le secteur minier dans les années 1990. C’est au début de 2000 qu’elle s’attaque au traitement de l’eau, un secteur qui lui procure 70 % de ses revenus.
« C’est une nouvelle ère pour GLV », dit Pierre Lacroix,
analyste chez Desjardins valeurs mobilières. La direction a un talent, elle cible les bons secteurs au bon moment, y investit à long terme et les développe. »
Pour croître dans le marché de l’eau, GLV mise sur le remplacement nécessaire des infrastructures vieillissantes, sur l’émergence de la Chine, de l’Inde et de l’Europe de l’Est, sur les changements climatiques et la législation qui les accompagne, ainsi que sur l’essor de nouvelles technologies (dessalement, recyclage).
Déjà active dans une trentaine de pays, l’entreprise veut devenir le leader mondial du domaine. Rien de moins.
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