Quels titres boursiers et rapports d'analystes ont retenu l'attention cette semaine? Voici une revue de presse qui regroupe divers textes boursiers.
11 juillet
Une vaste enquête accuse Uber de méthode brutale, voire illégale, à ses débuts
San Francisco — La plateforme Uber s’est retrouvée plongée dans son passé tumultueux dimanche à cause d’une vaste enquête de journalistes accusant l'entreprise d’avoir «enfreint la loi» et utilisé des méthodes brutales pour s'imposer malgré les réticences des politiques et des compagnies de taxis.
«Nous n'avons pas justifié et ne cherchons pas d'excuses pour des comportements qui ne sont pas conformes à nos valeurs actuelles en tant qu'entreprise», a indiqué Jill Hazelbaker, vice-présidente chargée des Affaires publiques d'Uber, dans un communiqué en ligne.
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À surveiller
Cargojet Inc. (CJT, 144,62 $): très belle occasion d’achat selon l’analyste de la RBC. Les gens de RBC Dominion Securities tenaient jeudi dernier une rencontre virtuelle avec la direction du transporteur aérien spécialisé dans les vols réguliers cargo.
Quincaillerie Richelieu (RCH, 37,67 $): on attendait de bons résultats, mais c’est encore mieux que prévu. La publication des résultats du 2e trimestre du fabricant et distributeur de produits de quincaillerie a confirmé ce que les investisseurs prévoyaient. Le cours de l’action a poursuivi sur sa lancée, gagnant plus de 15% en quelques séances de négociations la semaine dernière.
Aritzia (ATZ, 37,70 $): des résultats trimestriels qui relancent le titre. Le fabricant de vêtements haut de gamme pour femmes connaît de si bons résultats que le cours de son action a bondi de plus de 10% au cours des deux dernières séances de négociations.
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12 juillet
Dans les Titres en action:
PepsiCo relève ses prévisions annuelles après de bons résultats
Le géant américain des collations et des boissons PepsiCo (PEP, 171,15 $US) a relevé mardi ses prévisions de croissance de son chiffre d'affaires après un trimestre solide marqué par une hausse des ventes de ses boissons, chips et autres produits alimentaires. Le groupe s'attend à une croissance interne de ses revenus (sans prendre en compte d'éventuelles fusions ou acquisitions) de 10% en 2022, contre une hausse de 8% prévue jusqu'à présent.
Le chiffre d'affaires du groupe d'avril à juin s'est établi à 20,23 milliards de dollars américains, davantage que les 19,51 G$ US anticipés par le marché. Les revenus en Amérique du Nord des produits Frito-Lay (Doritos, Ruffles, Cheetos, etc.) ont grimpé de 14% et ceux de la division Quaker Foods (céréales, barres énergétiques) de 17%. En revanche, les revenus nord-américains des boissons gazeuses Pepsi ont baissé de 1%.
L'Amérique latine a connu la plus forte croissance régionale de son chiffre d'affaires (+23%). Les revenus en Europe ont baissé de 8%, principalement en raison de l'effet négatif des taux de change et de la finalisation de la vente de plusieurs marques de jus de fruits, dont Tropicana et Naked, au fonds français PAI Partners. Le bénéfice net du groupe est ressorti à 1,43 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il a été de 1,86 $ US, mieux que le 1,74 $ US prévu.
PepsiCo a dû passer une charge trimestrielle de 1,16 G$ US liée à la suspension de ses activités en Russie, à la suite de l'invasion de l'Ukraine. Celle-ci s'ajoute à la charge de 482 M$ US enregistrée au premier trimestre pour les mêmes raisons.
Air Canada et Emirates signent une entente de partenariat stratégique
Air Canada (AC.TO, 15,95 $) et Emirates ont signé un accord de partenariat stratégique et prévoient établir une relation d’exploitation à code multiple plus tard cette année. Les compagnies aériennes affirment que l’entente créera plus d’options pour les clients lorsqu’ils voyageront sur leurs réseaux.
Elles disent que l’accord d’exploitation à code multiple offrira de meilleurs choix aux clients d’Air Canada pour les voyages vers les Émirats arabes unis et vers des destinations au-delà de Dubaï. Les clients d’Emirates bénéficieront de leur côté d’une expérience de voyage améliorée lorsqu’ils se rendront à Toronto et vers d’autres destinations clés desservies par Air Canada.
Les compagnies aériennes prévoient également établir des avantages réciproques pour les voyageurs fréquents et un accès réciproque aux salons pour les clients admissibles. De plus amples détails sur le partenariat et les itinéraires spécifiques en partage de code seront annoncés lorsqu’ils seront finalisés.
À surveiller
Rogers Communications (RCI-B.TO, 59,50 $): les prochains gestes de la direction seront critiques si l’on veut protéger la marque. La panne générale du réseau de Rogers Communications vendredi a certes causé des problèmes à l’étendue du pays, beaucoup de frustration chez les clients et réanimé le débat sur les besoins d’une intervention réglementaire accrue dans ce secteur.
Suncor Energy (SU.TO, 39,62 $): le dernier incident concernant la santé et la sécurité au travail pèse lourd sur la réputation de l’entreprise. Un nouvel accident causant la mort d’un travailleur dans une mine de l’entreprise spécialisée dans l'extraction, la transformation et la distribution de pétrole est survenu la semaine dernière.
Groupe d’alimentation MTY (MTY.TO, 54,41 $): malgré des coûts à la hausse, les bénéfices demeurent à un niveau record. Les flux de trésorerie qui demeurent stables et une évaluation du titre plutôt modeste offrent aux investisseurs un bon titre à caractère défensif devant les risques d’inflation et de récession. C’est du moins ce que croit John Zamparo, analyste à la CIBC.
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13 juillet
Dans les Titres en action:
Les ventes de Marché Goodfood déclinent
Les ventes de Marché Goodfood (FOOD.TO, 1,46 $) déclinent tandis que les consommateurs mangent davantage à l’extérieur de la maison, tout en se préoccupant de la montée des prix à l’épicerie.
Les ventes du spécialiste des mets prêts à cuisiner et de l’épicerie en ligne ont diminué de 38% par rapport à l’an dernier pour s’établir à 67 millions de dollars au troisième trimestre terminé le 4 juin, a annoncé l’entreprise mercredi. La société montréalaise a 35 000 clients actifs de moins qu’à la même période l’an dernier, alors que les mesures sanitaires étaient plus strictes. Elle comptait 211 000 clients actifs au troisième trimestre.
Le chef de la direction, Jonathan Ferrari, a toutefois souligné que le nombre de clients actifs dans le segment de l’épicerie en ligne a augmenté de 41% pour s’établir à 38 000 dans les régions desservies, soit Montréal, Toronto et Ottawa. L’entreprise estime que le marché de l’épicerie est de 140 milliards de dollars au Canada et qu’une part croissante de la demande va se déplacer en ligne. La société montréalaise a également enregistré une perte de 21 M$, soit plus que les 2 M$ enregistrés à la même période l’an dernier. La perte ajustée diluée par action atteint 25 cents, comparativement à 3 cents.
Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient des revenus de 73,79 M$ et une perte ajustée par action de 23 cents, selon la firme Refinitiv. Dans les premières minutes de la séance de la Bourse de Toronto, l’action perdait 5 cents, ou 3,42%, à 1,41 $.
Delta dégage un profit au 2e trimestre grâce à la forte demande
La compagnie aérienne Delta Airlines (DAL, 29,18 $US) est parvenue à dégager un profit d'avril à juin, tirant parti de la forte demande, mais son bénéfice par action s'est établi en dessous des prévisions du marché. Le patron de l'entreprise américaine s'est engagé à ce que la «fiabilité» des vols soit au cœur de la stratégie de l'entreprise, après de récentes annulations de vols aux États-Unis pour cause d'un manque d'effectifs. Le dirigeant a également insisté sur la perspective «d'une rentabilité significative sur l'ensemble de l'année» pour Delta.
Le profit net du groupe a totalisé 735 millions de dollars américains au deuxième trimestre. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il atteint 1,44 $US, moins que la somme de 1,64 $US anticipée par le marché. Après deux années marquées par la pandémie et le ralentissement du trafic aérien, les compagnies bénéficient du retour de l'appétit pour les déplacements en avion, une tendance qui devrait encore se renforcer avec les vacances d'été.
Pour la période juillet-septembre, Delta prévoit que ses vols atteignent 83% à 85% de leur taux de remplissage du troisième trimestre 2019 et que son chiffre d'affaires progresse de 1% à 5%. Les revenus du groupe d'avril à juin se sont établis à 13,8 G$US, un peu mieux que les 13,4 G$US prévus par les analystes.
De leur côté, American Airlines et United Airlines annonceront leurs résultats trimestriels la semaine prochaine. L'action de Delta reculait d'environ 3%, à 30,20 $US, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse.
À surveiller
Lion Électrique (LEV, 5,66 $): un nouveau programme d’incitatifs pourrait raviver les commandes de camions. Le 11 juillet, le gouvernement fédéral a annoncé une enveloppe de 547,5 millions de dollars pour le nouveau Programme d’incitatifs pour les véhicules moyens et lourds à zéro émission (iVMLZE). Ces sommes s’étalent sur quatre ans ou jusqu’à l’épuisement des fonds disponibles.
dentalcorp (DNTL, 12,82$): le consolidateur de dentistes affrontera un rival plus costaud. Le principal acquéreur de cabinets indépendants de dentistes, dentalcorp devra dorénavant affronter un rival national plus costaud qui ouvre aussi la porte à une autre menace à plus long terme.
Stryker (SYK, 195,72 $ US): l’équipementier médical perd l’appui de BofA Securities. Neuf séances avant le dévoilement des résultats du deuxième trimestre, attendus le 26 juillet, Stryker perd l’appui de Travis Steed, de BofA Securities.
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14 juillet
Dans les Titres en action:
Le taïwanais TSMC voit ses bénéfices bondir de 76%
Le géant taïwanais des technologies TSMC (TSM, 81,65 $US) a annoncé jeudi un bond de 76,4% de ses bénéfices au deuxième trimestre, grâce à la demande soutenue de puces à haute performance. TSMC affiche sur cette période 237 milliards de dollars taïwanais de bénéfices (7,9 milliards d'euros), soit une hausse de 76,4% sur un an, selon un communiqué du groupe.
Le chiffre d'affaires d'avril à juin a pour sa part augmenté de 43,5% sur un an à 534,14 milliards de dollars taïwanais (17,8 milliards d'euros). Les revenus provenant du calcul haute performance (HPC) et de l'automobile ont augmenté respectivement de 13% et de 14%, tandis que les ventes pour téléphones intelligents ont progressé de 3% par rapport au trimestre précédent.
Pour le trimestre en cours, le chiffre d'affaires devrait se situer entre 19,7 et 20,5 milliards d'euros, a déclaré le directeur financier Wendell Huang, lors d'une conférence d'investisseurs. Le directeur général C.C. Wei a ajouté que la société s'attendait à quelques trimestres d'ajustement des stocks, probablement jusqu'au premier semestre 2023, en raison du ralentissement de la demande pour certains produits tels que les téléphones intelligents et les ordinateurs personnels.
Taiwan Semiconductor Manufacturing Company exploite les plus grandes usines de plaquettes de silicium du monde et produit certaines des puces les plus avancées utilisées dans tous les domaines, des téléphones intelligents aux voitures en passant par les missiles. L'entreprise se partage avec Samsung la grande majorité du marché des micropuces et les usines des deux groupes tournent à plein régime pour pallier une pénurie mondiale.
L'entreprise taïwanaise domine plus de la moitié du marché mondial, avec des clients comme Apple et Qualcomm.
Morgan Stanley lestée par la moindre activité de ses banquiers d'affaires
La banque d'affaires américaine Morgan Stanley (MS, 72,85 $US) a vu ses résultats reculer au deuxième trimestre, plombés par la moindre activité de ses banquiers d'affaires alors que les entreprises hésitent à engager de grandes opérations. L'établissement a vu son chiffre d'affaires diminuer de 11% sur la période, à 13,1 milliards de dollars américains.
Son bénéfice net a dans le même temps baissé de 30% à 2,4 G$US. Les revenus générés pas les banquiers d'affaires de la firme, qui conseillent les entreprises voulant entrer en Bourse, lever des fonds sur les marchés, racheter ou fusionner avec un concurrent, ont chuté de 55%.
Le chiffre d'affaires généré par les courtiers de Morgan Stanley a en revanche progressé, sur les marchés d'actions (+5%) comme sur les marchés d'obligations, de matières premières et de devises (+49%), porté par la forte volatilité qui a prévalu sur les marchés pendant le trimestre. Le chiffre d'affaires généré par la gestion de fortune a de son côté reculé de 6%, tandis que celui tiré de la gestion d'investissements a baissé de 17%, principalement en raison de la baisse sur les marchés d'actions.
À surveiller
Cogeco Communications (CCA, 86,62$): les abonnés déçoivent des deux côtés de la frontière. Dans une conjoncture nettement plus exigeante, la performance financière du câblodistributeur est satisfaisante au troisième trimestre, indique Aravinda Galappatthige de Canaccord Genuity. Par contre, l’analyste ne cache pas sa déception au sujet du nombre d’abonnés au service internet des deux côtés de la frontière.
Banque TD (TD, 79,84 $): l’achat américain de First Horizon toujours dans le collimateur des autorités. Citant les délais dans l’approbation de l’achat de First Horizon Corp. (FHN, 21,56 $ US) par la Banque TD, un analyste américain abaisse son cours cible de 97 à 93 $.
Goodfood (FOOD, 1,45$): un quatrième trimestre d’affilée d’érosion des revenus et des marges. À la suite d’un autre trimestre qu’il juge décevant, Jim Byrne d’Acumen Capital réduit ses attentes pour les revenus et abaisse l’évaluation du fournisseur de solutions de repas et de produits d’épicerie en ligne.
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15 juillet
Dans les Titres en action:
La compagnie Lufthansa s'attend à dégager un bénéfice d'exploitation au 2T
Le premier groupe européen du transport aérien Lufthansa (LHA.DE, 6,11 $) a indiqué vendredi s'attendre à un résultat d'exploitation (BAII) dans le vert au terme du deuxième trimestre, tiré par ses activités de fret, déclenchant une forte hausse du titre en Bourse. D'avril à juin les ventes ont plus que doublé sur un an, à près de 8,5 milliards d'euros et le BAII ajusté s'est situé entre «350 et 400 millions d'euros», contre une perte de 827 millions d'euros un an plus tôt, selon un communiqué de résultats anticipés.
Le titre gagnait près de 9% à Francfort à la suite de cette annonce. Lufthansa dit avoir surtout bénéficié de la poursuite du fort développement de sa filiale de fret Lufthansa Cargo. Sa filiale technique a dégagé un résultat positif comparable au trimestre précédent.
Les compagnies aériennes avec, outre Lufthansa, Austrian, Swiss, Eurowings et Brussels Airlines, ont elles nettement amélioré leurs performances grâce à des avions mieux remplis «en particulier dans les classes premium». Mais l'ensemble est resté «négatif» sur la période, dit le groupe sans préciser de combien et malgré un bénéfice pour Swiss.
L'activité passagère, branche phare du groupe, a affiché une perte de 1,1 milliard d'euros au premier trimestre. Ses difficultés avaient nécessité la mise en œuvre d'un plan massif d'aides publiques en 2020 après l'éclatement de la pandémie de COVID-19 qui avait cloué des flottes entières d'avions au sol. Lufthansa présentera ses résultats définitifs du deuxième trimestre le 4 août.
Le troisième trimestre en cours s'annonce plus difficile sur fond de grand désordre dans les aéroports. Le groupe aérien a supprimé cet été, comme d'autres compagnies européennes, des milliers de vols en raison d'un manque de personnel.
Citigroup dépasse les attentes au 2e trimestre
La banque américaine Citigroup (C, 46,95 $US [+6,37%]) a fait mieux que prévu au deuxième trimestre, la hausse des taux d'intérêt et la volatilité des marchés compensant la baisse d'activité de ses banquiers d'affaires, selon un communiqué vendredi. Le bénéfice net de l'établissement dirigé par Jane Fraser a reculé de 27%, à 4,5 milliards de dollars américains.
Il a été entamé par les 375 M$ US mis de côté par la banque pour faire face aux potentiels impayés de ses clients dans les prochains mois, et pâtit de la comparaison avec la même période en 2021 quand la banque avait fortement réduit ses réserves. Jeudi, Citi a avancé «l'incertitude croissante sur la macroéconomie» pour justifier la reconstitution d'un plus gros coussin financier.
Signe de la volonté des banques de se préparer à une éventuelle mauvaise passe économique, JPMorgan Chase a annoncé une décision similaire jeudi. Au deuxième trimestre, l'environnement macroéconomique et géopolitique était «difficile», a reconnu Mme Fraser dans le communiqué.
Le chiffre d'affaires de son établissement a malgré tout progressé de 11% à 19,6 G$ US. Et son bénéfice ajusté par action et hors éléments exceptionnels s'est affiché à 2,19 $ US, soit bien au-dessus du 1,68 $ US attendu par les analystes.
Citigroup a profité de la remontée des taux engagée depuis mars par la banque centrale américaine, qui a fait grimper ses revenus nets d'intérêts, soit la différence entre les intérêts que la banque gagne sur les prêts accordés à ses clients et ceux qu'elle verse aux épargnants. Le groupe a aussi pu compter sur la forte volatilité qui a bousculé les marchés, son activité de courtage générant un chiffre d'affaires en hausse de 25%.
Les revenus tirés de ses cartes bancaires ont pour leur part progressé de 10%, tirés à la fois par la hausse des intérêts sur les cartes de crédit et par la hausse des dépenses de leurs détenteurs.
Citigroup a en revanche vu les commissions de ses banquiers d'affaires, ceux qui accompagnent les entreprises dans leurs opérations de rachat, d'entrée en Bourse ou de levée de fonds, reculer de 46%. Et les revenus générés par l'activité de gestion de fortune ont stagné.
À surveiller
PepsiCo (PEP, 170,10 $US): de la flexibilité en vue d'une récession. La direction de PepsiCo a prévu de la flexibilité pour faire face à un éventuel déclin du marché en deuxième moitié de 2022, plus que son conservatisme habituel, estime RBC Marchés des capitaux.
Nutrien (NTR-N, 75,60 $US): le printemps tardif aura des effets sur les bénéfices. Un printemps tardif aura un impact à la baisse sur les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) au deuxième trimestre, prévient la Banque Scotia. Si certains bénéfices peuvent être transférés aux trimestres suivants, ce ne sera pas l’intégralité de ce qui aura été touché.
Xebec Absorption (XBC, 0,78 $): des réductions de personnel difficiles, mais nécessaires. Xebec Adsorption vient d’annoncer le licenciement de 13% de sa force de travail en Amérique du Nord. Une décision difficile, mais nécessaire dans le contexte actuel, estime Banque Nationale Marché des capitaux.