Économie féministe
Les économistes répertoriées sur cette page ont contribué à la discipline à partir d’un large éventail de points de vue. Certaines sont des conservatrices de droite, comme Sherry Cooper et Anna Schwartz. D’autres sont des centristes, comme Jane Jacobs, Marianna Mazzucatto et Janet Yellen. D’autres sont fermement ancrées à gauche, comme Esther Duflo, Elinor Ostrom et Ruth Rose.
D’autres encore sont associées à une école de pensée particulière. C’est le cas de Joan Robinson, une keynésienne bien connue, et de Kate Raworth, dans le camp de l’économie écologique. Ces économistes peuvent ou non être considérées comme des économistes féministes, selon la personne à qui l’on s’adresse.
Qu’est-ce que l’économie féministe?
La recherche économique féministe se concentre sur des sujets négligés par les autres économistes, qui, soyons honnêtes, sont pour la plupart des hommes. Ces sujets sont très variés, comme l’importance du travail d’assistance, la violence entre partenaires intimes ou l’intégration des effets de genre dans la modélisation économique. Des questions liées à la méthodologie sont également abordées, comme le travail non monétisé ou l’approche par les capacités sur le marché du travail. L’objectif principal de l’économie féministe est de mieux comprendre l’économie afin d’améliorer le bien-être de tous: enfants, femmes et hommes, dans les économies locales ou les communautés plus larges.