Québec : un exemple à l'échelle planétaire

Publié le 20/02/2010 à 00:00

Québec : un exemple à l'échelle planétaire

Publié le 20/02/2010 à 00:00

Par Claudine Hébert

Lui-même carboneutre et zéro déchet depuis l'automne 2007, le Centre des congrès de Québec (CCQ) offre à ses clients tout l'aide nécessaire pour organiser des événements éco-responsables sous son toit. Pour y parvenir, le CCQ s'est adjoint les services d'une firme québécoise d'éco-conseillers, Takt-etik.

En moins de trois ans, ce service d'accompagnement a obtenu un succès planétaire. Le centre a fait l'objet de plus d'une quarantaine d'articles parus dans des publications spécialisées, principalement en Europe. Des retombées estimées à plusieurs centaines de milliers de dollars en promotion gratuite. " Et d'importants contrats d'événements internationaux ", soutient Ann Cantin, directrice des communications du Centre. Le congrès de l'International Society for Sexually Transmitted Deseases Research, qui réunira plus de 1 000 délégués en 2011, en est un bel exemple.

" Ce n'est plus vrai que les gens ne veulent pas payer trois dollars de plus par participant pour obtenir ce type d'accompagnement. Ils veulent, en revanche, savoir à quoi servira cette surcharge. C'est la raison pour laquelle nous allons installer sous peu une signalisation qui indiquera aux délégués les impacts de leurs actions éco-responsables en temps réel, comme la réduction des émissions de CO2 ", poursuit Mme Cantin.

Une expertise reconnue

Plusieurs villes et établissements consultent régulièrement le CCQ à titre de référence. C'est le cas de Nantes et de Bordeaux, en France. La direction de l'Arena and Convention Centre de Liverpool, au Royaume-Uni, considéré comme un des centres de congrès les plus verts d'Europe, a également fait appel au CCQ pour implanter son service d'accompagnement.

Ce n'est pas d'hier que le méga-centre de 43 200 m2 se préoccupe d'environnement. Ses premières pratiques vertes remontent à sa création, en 1996, alors que les gestionnaires favorisaient des mesures de réduction de consommation d'eau et d'énergie pour des raisons d'économie.

Grâce à l'optimisation des méthodes de travail et à l'acquisition d'équipements en 2002, entre autres, une chaudière électrique afin d'utiliser de l'électricité hors des heures de pointe plutôt que le gaz, l'établissement a réussi à réduire de 50 % ses émissions de GES annuelles, ainsi que la quantité d'énergie consommée par m2de 33 %. Des investissements que l'établissement a rentabilisés en moins de deux ans.

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