METRO (MRU.A, 42,76 $), + 49 % sur 5 ans
Bénéfice par action moyen prévu par les analystes¹
2010 : 3,56 $
2011 : 3,86 $
2012 : 4,18 $
Fin de l'exercice : Septembre
Le titre s'échange à un peu plus de 11 fois le bénéfice à venir. La concurrence semble féroce dans l'épicerie, particulièrement en Ontario où les enseignes à escompte mettent de la pression sur les prix. Pendant ce temps, l'inflation entre dans le système, alors que les fournisseurs ont commencé à aviser les épiciers de hausses de prix. En raison de l'intense concurrence, plusieurs redoutent que les marchands ne soient pas en mesure de refiler immédiatement la totalité des augmentations au consommateur.
Comme si ce n'était pas assez, Walmart annonce que ses supercentres, cette nouvelle arme qui intègre une épicerie, arriveront au Québec.
Il se pourrait bien que les prochains mois pèsent effectivement sur la croissance de la rentabilité de METRO, mais les craintes sont déjà contenues dans le titre. Les augmentations finiront par faire leur chemin, et les craintes se dissiperont. Quant à l'impact de Walmart, il ne devrait pas se faire sentir avant quelques années.
Le risque de recul est faible et la probabilité d'atteindre la cible moyenne des analystes (49,25 $) apparaît assez bonne sur 18 mois.
¹Thomson Reuters