Plus les années passent, plus le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) prend de l'importance. Depuis le 1er janvier, on peut mettre un total cumulatif de 15 000 $ dans son CELI, montant qui atteindra 20 000 $ le 1er janvier 2012. Et cela, peu importe ses revenus et sa situation financière.
Le CELI ne procure pas de déduction fiscale. Par contre, les revenus et les gains en capital enregistrés dans ce compte sont à l'abri de l'impôt. Comme l'épargnant ne reçoit pas de déduction, il peut sortir son argent sans aucune pénalité, ni impôt.
Le CELI est donc idéal pour le capital à court terme, comme les fonds d'urgence. Le REER s'impose quant à lui pour le capital à long terme, soit au moins cinq ans et préférablement beaucoup plus. Comme le premier dollar retiré du REER est imposé, on doit planifier cette option pour diminuer l'impact fiscal au maximum. Il faut donc choisir le moment des retraits.
Le CELI avantage les jeunes travailleurs
Pour bien des épargnants, il est préférable de mettre de l'argent dans un CELI plutôt que dans un REER. Par exemple, les jeunes qui commencent à travailler, et dont les taux d'imposition sont bas, ont peu avantage à mettre de l'argent dans un REER. Si en plus, le jeune professionnel pense avoir besoin de son argent pour s'acheter une maison ou pour financer un autre projet d'ici cinq ans et moins, le CELI s'impose en raison de l'absence de contraintes lorsque viendra le moment de retirer son argent. En passant, ces jeunes qui investissent avec un horizon temporel de quelques années devraient éviter le marché boursier et s'en tenir aux titres à revenu fixe. Dès que le revenu imposable atteint les 60 000 $ et que la personne épargne pour sa retraite (10 ans et plus), le REER s'avère plus avantageux.
