FRANÇOIS ROCHON | GIVERNY CAPITAL
Des aubaines parmi les mal-aimés
Les aubaines sont encore nombreuses aux États-Unis, malgré le rebond de 75 % de l'indice américain S&P 500 depuis son creux de mars 2009, en particulier dans les industries mal-aimées de la finance, de la santé et de la technologie. " Presque toutes les actions que je suis sont sous-évaluées ", dit François Rochon, président de Giverny Capital.
En prime, la force du huard par rapport au dollar américain fournit de nouveau à l'investisseur canadien une belle occasion d'acheter à bon prix des entreprises de qualité, ajoute-t-il.
" Si une entreprise augmente ses bénéfices de 9 % par année, et verse un dividende de 2 %, le placement dans son action gagne 1 % en valeur tous les mois. On double ainsi notre mise tous les six ans. C'est comme ça qu'on s'enrichit avec les entreprises ", dit-il.
Dollarama
Admirateur de longue date de Larry Rossy, le fondateur de Dollarama, M. Rochon croit que l'arrivée en Bourse du détaillant montréalais l'an dernier a considérablement amélioré son bilan, ce qui lui donne aujourd'hui les moyens de financer son expansion rapide.
Avec 623 magasins, Dollarama est la plus importante chaîne de magasins de marchandises à petits prix au Canada. Même si Dollarama a triplé le nombre de ses magasins depuis huit ans, le détaillant affiche encore un bon potentiel de croissance. Le Canada compte en effet un magasin à un dollar par tranche de 32 000 habitants, par rapport à un commerce pour 15 000 personnes aux États-Unis.
Les ventes de ses magasins ouverts depuis plus d'un an augmentent à un rythme de 7 %, par rapport à une cadence de 3 %, de 2003 à 2009. Cela indique que l'ajout de plus de marchandises à 2 $ porte ses fruits, estime M. Rochon.
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