C'est que l'entreprise, peu connue du grand public, n'est pas forcément la première à laquelle songeront les finissants en génie ou en dessin mécanique, le moment venu de se trouver un emploi. «Nous sommes dans un secteur très spécialisé, ce n'est pas tout le monde qui nous connaît. Et comme notre clientèle est surtout aux États-Unis et au Royaume-Uni, nous ne faisons pas beaucoup de promotion au niveau régional», souligne la responsable du marketing, Karine Moreau.
Au cours de la dernière année, par exemple, environ 20 % du chiffre d'affaires de Machinex provenait de contrats canadiens. Les autres ententes ont été conclues avec des clients américains et britanniques où les bassins de population, et donc les besoins en centres de tri, sont plus importants.
L'entreprise a toutefois dû mettre les bouchées doubles pour améliorer sa visibilité ces cinq dernières années, son nombre d'employés ayant pratiquement doublé pour atteindre, en 2014, les 410 travailleurs. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a quant à lui connu une croissance moyenne de 15 % chaque année depuis les cinq dernières années.
Hormis sa récente offensive sur LinkedIn, Machinex est également allée frapper aux portes d'établissements scolaires pour combler cet important besoin de main-d'oeuvre. L'École de technologie supérieure et le département de génie de l'Université Laval, de même que le centre de formation professionnelle André-Morissette de Plessisville, entre autres, reçoivent désormais des visites de représentants de Machinex. «Nous avons aussi élargi notre affichage de postes sur le site de l'Ordre des ingénieurs du Québec, créé un compte sur Jobillico et rafraîchi notre page Carrières sur notre propre site», énumère Marylène Lavigne.
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