L'avenir est aux bonbons assortis !

Publié le 15/09/2012 à 00:00, mis à jour le 21/09/2012 à 09:28

L'avenir est aux bonbons assortis !

Publié le 15/09/2012 à 00:00, mis à jour le 21/09/2012 à 09:28

Des chanteurs d'opéra et des médecins commencent à faire leur apparition au sein des promotions. « Aujourd'hui, on a souvent dans la même classe de MBA des ingénieurs, des infirmières, des musiciens », constate Michael Wybo, directeur du programme MBA de HEC Montréal. Et c'est une nouveauté.

La clientèle issue du monde des affaires et des sciences appliquées cède peu à peu la place à d'autres disciplines. Actuellement, un phénomène de diversification se manifeste. La proportion d'étudiants diplômés en administration tend même à diminuer.

« Cette année, 14 % des étudiants proviennent des sciences pures par rapport à 6 % habituellement », note Robert Desmarteau, directeur du MBA pour cadres de l'ESG UQAM. Un plus grand nombre vient aussi des sciences biologiques et de la santé, et 20 % sont issus des sciences humaines.

Autre nouveauté concernant les profils : l'arrivée de titulaires d'un doctorat. « D'habitude, on a un diplômé du 3e cycle par cohorte. Cette année, six ont un doctorat et 14 sont titulaires d'une maîtrise, sur un total de 84 étudiants », poursuit Robert Desmarteau.

Il croit que « l'avenir du MBA, c'est d'avoir des bonbons mélangés » : des diplômés aux profils de carrière très variés, qui veulent décrocher un MBA pour briguer des postes administratifs à responsabilité ou réorienter leur carrière dans d'autres secteurs.

Une tendance qui oblige les universités à « faire preuve d'ouverture d'esprit à l'égard de nouvelles disciplines » qui contribueront, selon M. Desmarteau, à assurer l'avenir des MBA.

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