L'opposition demande également au gouvernement Charest de favoriser, par ses interventions, la deuxième et la troisième transformations des ressources qui sont exploitées, celles-ci devenant alors plus créatrices d'emplois et plus lucratives.
Jean Charest dit avoir « modernisé le système de redevances », en les augmentant de 12 à 16 %. Il a rappelé la création d’un fonds d’investissement de 500 M$ sur 5 ans, pour « investir dans des projets stratégiques et assurer une part de contrôle dans les projets du Plan Nord ».
Le plan Nord doit générer des investissements de 80 milliards de dollars, dont 47 G$ proviendront d’Hydro-Québec dans des projets de développement dont certains sont déjà en cours. Les 33 G$ restant seront investis dans des projets miniers et d’infrastructures publiques. L’accès au territoire est d’ailleurs un des défis du Plan Nord, alors qu’il faut construire des routes, des chemins de fer et des ports de mer.
La main-d’œuvre est un autre enjeu de taille, alors que le gouvernement prévoit consacrer 80 M$ à la formation au cours des 5 prochaines années. « Il y aura du travail pour des milliers de personnes à des salaires très intéressants », dit Jean Charest.
Comme il l'a fait dans le cadre de sa tournée Cap Nord dans différentes villes du Québec, le premier ministre Charest a cherché à démontrer que le Plan Nord bénéficiait aussi au Sud, aux gens d'affaires des autres régions qui peuvent ainsi obtenir des sous-contrats.
Avec La Presse Canadienne