Marie-Elaine Farley: «la confiance est la base de tout»

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Novembre 2017

Marie-Elaine Farley: «la confiance est la base de tout»

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Édition du 11 Novembre 2017

Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction, Chambre de la sécurité financière. Photo: Benedicte Brocard

Autoréglementer le secteur financier : telle est la mission de Marie Elaine Farley. La présidente de la Chambre de la sécurité financière (CSF) veille à la protection du public et à la déontologie des 32 000 professionnels québécois. Elle a déjà reçu plusieurs distinctions, dont le prix Avocate de l’année de l’association du jeune Barreau de Montréal et a été reconnue « Femme Incontournable » de la finance au Québec par Premières en affaires.

Lauréate - Cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme public ou parapublic - PRIX VIDÉOTRON AFFAIRES

D’où vient votre engagement pour la sécurité financière ?

Avocate de formation, j’ai toujours voulu comprendre le pourquoi du comment, et les façons de faire pour trouver des réponses et des solutions. J’ai toujours été curieuse, au grand dam parfois de mes professeurs… J’ai cheminé à la chambre depuis 15 ans avant d’en prendre la tête, il y a deux ans. Mon parcours m’a emmené à prendre le lead de certains dossiers, et à m’intéresser à la protection du public.

Le principal défi de votre carrière ?

Suite à la faillite de BIXI-Montréal en 2014, la ville de Montréal m’a demandé de présider le nouveau conseil d’administration avec l’objectif de remettre le système de vélopartage sur ses roues. Il a fallu proposer un nouveau plan d’affaires et le mettre à exécution pour atteindre les objectifs fixés. Je suis fière d’avoir réussi à réimplanter la confiance. On a augmenté le nombre de vélos et de stations, revu les tarifs et les services offerts, tout en travaillant en partenariat avec la ville et un partenaire privé.

Pour performer dans le secteur financier, faut-il être un spécialiste ?

Une organisation comme la Chambre touche à plusieurs secteurs, il faut surtout être un bon chef d’orchestre pour faire jouer l’ensemble des instruments en harmonie. Bien que la formation soit importante, je crois beaucoup à l’apprentissage sur le terrain.

On doit s’entourer des meilleurs experts et ne pas avoir peur de poser des questions, car on ne peut pas tout connaître.

Quelle est votre vision de l’excellence au féminin ?

Instaurer l’énergie dans l’action et de donner aux autres la motivation de se dépasser, d’améliorer leurs façons de faire. Pour cela, il faut donner l’exemple et les moyens aux gens, en les soutenant afin qu’ils osent prendre des risques. C’est aussi être persévérant et ne jamais abandonner. Je n’ai moi-même aucun problème à dire que je ne trouve pas quelque chose facile, mais que je vais trouver la réponse pour le dépasser.

Avez-vous eu des mentors ?

Je n’ai pas eu un seul mentor, mais plusieurs personnes de différents secteurs qui m’ont inspirées. J’ai aussi osé demander, car je pense qu’un leader doit savoir s’entourer des bonnes personnes et apprendre d’eux. Je n’ai jamais hésité à prendre le téléphone pour demander l’avis d’experts. Quand on est animé par le désir de bien faire les choses, les gens veulent généralement vous aider.

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