L'homme au coeur de l'avion de demain

Publié le 01/09/2012 à 00:00, mis à jour le 21/09/2012 à 13:16

L'homme au coeur de l'avion de demain

Publié le 01/09/2012 à 00:00, mis à jour le 21/09/2012 à 13:16

C'est parce qu'il voulait devenir « le meilleur ingénieur en aérodynamique du monde » que Fassi Kafyeke est devenu la tête pensante des technologies stratégiques chez Bombardier Aéronautique. Et ce n'est pas une mince affaire, car le chercheur d'origine congolaise doit voir loin. Très loin...

Son job : rassembler les informations indispensables pour saisir les tendances et les lignes de force qui orienteront le développement des sites de production de Montréal, Toronto et Wichita de Bombardier Aéronautique.

Afin d'y arriver, le docteur en génie mécanique de l'École Polytechnique de Montréal lit « beaucoup » de publications techniques et participe au plus grand nombre de conférences et salons industriels possible. Il mise beaucoup sur son réseau de contacts professionnels afin de partager de nouvelles idées et d'en évaluer la pertinence.

Force de persuasion

Mais son défi comporte une tout autre dimension, à la fois humaine et stratégique : la mobilisation des ressources de l'entreprise.

« Il faut convaincre les gestionnaires de Bombardier Aéronautique de la validité de nos conclusions, ce qui ne va jamais de soi », dit-il.

Un exemple : lors de la conception du CSeries, son équipe a dû persuader les gestionnaires de Bombardier que des freins électriques étaient préférables aux traditionnels freins hydrauliques. « Ce n'était pas gagné d'avance ! » se souvient-il.

La référence de l'entreprise en R-D

Fassi Kafyeke a choisi de s'établir au Québec en 1982, poussé par sa passion des avions. Embauché comme chercheur au laboratoire de recherche de Canadair, il est peu à peu devenu la référence de l'entreprise en aérodynamique. « Je voulais être le meilleur aérodynamicien de mon industrie », dit-il.

Son rôle de chercheur l'amène à élargir graduellement ses champs d'expertise jusqu'à ce que l'entreprise lui propose, en 1992, de passer de l'autre côté de la barrière, dans l'univers de la gestion.

« C'est un choix que je n'ai jamais regretté. Je peux maintenant réfléchir aux avions de demain », dit-il.

À la tête d'un groupe d'une vingtaine de personnes, l'ingénieur répartit et supervise les budgets de R-D de l'entreprise. Il cherche à réduire le poids des avions, à améliorer leur performance technique, à diminuer leur empreinte écologique et à accroître le confort des passagers.

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