> Endogène
La dyarchie et la méritocratie sont plus efficaces que l’évolutionnisme, et ce, quel que soit le niveau de complexité. Cela étant, on peut noter qu’en terme de rapidité d’obtention des résultats, l’évolutionnisme est plus performant que les deux autres modèles.
Quant à savoir ce qui est mieux entre la dyarchie et la méritocratie, l’étude ne laisse place à aucun doute : la méritocratie l’emporte à plate couture. Mais là encore, on peut noter que l’obtention des résultats prend plus de temps avec le modèle méritocratique qu’avec le modèle dyarchique.
Maintenant, vous vous demandez sûrement qui l’emporte entre l’autocratie, l’égalitarisme et la méritocratie. Voici la réponse : la méritocratie, dans tous les cas de figure, surtout à mesure que le niveau de complexité s’accroît (note : quand le niveau de complexité est faible, l’égalitarisme arrive à égalité avec la méritocratie). Seul bémol dans cette victoire : ce modèle prend généralement plus de temps que les autres à porter fruit. Par ailleurs, on peut souligner que les deux modèles les moins efficaces, dans tous les cas de figure, sont la bureaucratie et l’évolutionnisme.
Les deux chercheurs ont, bien sûr, peaufiné un tant soit peu leurs résultats. Par exemple, ils ont regardé si la taille de l’équipe pouvait influencer les principaux enseignements de leur étude, et ont constaté que non : «Quelle que soit la taille du groupe, la méritocratie est toujours le modèle le plus efficace», indiquent-ils.
Et MM. Tarakci et Groenen de conseiller : «Ces résultats nous amènent à recommander aux organisations de se coller le plus possible au modèle méritocratique, car c’est sans aucun doute le plus performant. Si vraiment elles tiennent à confier le pouvoir à une seule personne, cela ne peut être pertinent que si celle-ci est véritablement une «star»», disent-ils.