Vaccin COVID-19: Facebook dit aider à réduire la «réticence»

Publié le 18/08/2021 à 15:06

Vaccin COVID-19: Facebook dit aider à réduire la «réticence»

Publié le 18/08/2021 à 15:06

Par AFP

Selon Mark Zuckerberg, «les faits montrent que Facebook aide à sauver des vies». (Photo: 123RF)

Facebook a assuré mercredi que ses efforts pour promouvoir la vaccination contre la COVID-19 étaient efficaces, en dépit des nombreux reproches qui lui sont faits sur son rôle dans la propagation de la désinformation médicale.

«Pour les utilisateurs de Facebook aux États-Unis, la réticence vis-à-vis des vaccins a diminué de 50%», a déclaré Guy Rosen, un vice-président du géant des réseaux sociaux, lors d'une conférence de presse.

«L'acceptation du vaccin progresse aussi dans le monde (…). Depuis le début de l'année, elle a augmenté de 35% en France, 25% en Indonésie et 20% au Nigeria. Tout ça va dans la bonne direction», a-t-il continué, citant une enquête réalisée en partenariat avec l'université de Carnegie-Mellon et celle du Maryland.

Le débat sur la désinformation liée à la pandémie a pris de telles proportions qu'en juillet le président américain Joe Biden a estimé que Facebook et d'autres plateformes «tuaient» des gens en laissant circuler de fausses informations sur la vaccination contre la COVID.

La réponse du groupe de Mark Zuckerberg avait été cinglante : «les faits montrent que Facebook aide à sauver des vies, un point c'est tout». Le chef d'État avait ensuite nuancé ses propos.

Mardi, la plateforme a de nouveau fait valoir ses efforts, de la mise en avant des sources qui font autorité (comme l'Organisation mondiale de la Santé), à la promotion des vaccins et à la lutte contre les contenus trompeurs.

Les systèmes de détection automatisée et les modérateurs se basent notamment sur une liste de 65 idées fausses qui sont systématiquement retirées en raison des dangers qu'elles représentent pour la population.

«Le mois dernier, nous avons ajouté à notre liste les affirmations selon lesquelles les vaccins contre la COVID-19 causent Alzheimer, rendent magnétiques, ou encore qu'on peut avoir des effets secondaires juste en fréquentant des personnes vaccinées», a souligné Monika Bickert, la vice-présidente responsable des règlements.

Elle a aussi mentionné le problème des «langages codés» auxquels des utilisateurs ont recours pour diffuser de fausses informations malgré les interdictions.

Du début de la pandémie au mois de juin, le groupe dit avoir supprimé, sur Facebook et Instagram, 20 millions de contenus et plus de 3 000 comptes, pages et groupes qui enfreignaient les règles sur la désinformation liée au virus.

Mais ces chiffres ne montrent pas à quel point ces messages ont été lus avant d'être retirés. 

Le réseau social publie régulièrement des chiffres sur la prévalence de certains contenus problématiques (discours haineux, par exemple), mais elle est «plus difficile à définir et mesurer» pour la COVID, a indiqué Guy Rosen.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.