La mesure concerne seulement 1 à 2% de la population. (Photo: La Presse Canadienne)
Le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommande l’administration d’une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 dans le cas particulier des personnes immunosupprimées.
Dans un avis publié lundi, le CIQ recommande cette troisième dose aussi pour les personnes dialysées.
Cette dose additionnelle doit être considérée comme un renforcement de la vaccination de base et non comme une dose de rappel, souligne-t-il.
La mesure concerne seulement 1 à 2% de la population, par exemple les personnes ayant eu une transplantation d’organe ou qui reçoivent une chimiothérapie pour combattre un cancer.
«Il arrive souvent que ces personnes ne répondent pas aux deux premières doses en raison d’une condition médicale qui affecte leur système immunitaire. Elles devraient recevoir une troisième dose d’un vaccin à ARN messager avec un délai de quatre semaines ou plus après la deuxième dose pour améliorer leurs défenses contre la COVID-19», explique le Dr Nicholas Brousseau, médecin spécialiste à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et président du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).
De plus, le CIQ rappelle qu’il juge «essentiel» que les proches d’une personne immunosupprimée soient adéquatement vaccinés.
Par contre, dans l’Avis préliminaire sur la vaccination contre la COVID-19 chez les résidents de CHSLD, le CIQ ne recommande pas, pour l’instant, l’administration d’une troisième dose aux résidents des Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).