Les investisseurs attendent surtout "qu'on entre dans le vif de la saison des résultats, ce qui va sortir des chiffres des entreprises et, plus encore, quelles seront leurs prévisions pour le reste de l'année", a souligné David Levy, de Kenjol Capital Management.
Une intervention du président américain Barack Obama centrée sur le plafond de la dette n'a pas eu d'effet particulier sur les indices.
Barack Obama a pourtant mis en garde les républicains contre toute tentative d'utiliser le relèvement du plafond de la dette pour obtenir une réduction des dépenses, indiquant que "le simple fait d'évoquer" la possibilité que les Etats-Unis ne paient pas leur dette était "irresponsable" et "absurde".
"Le Vix, l'indice de volatilité qui permet d'apprécier si les courtiers se couvrent contre une baisse à court terme du marché d'action, n'a pas réagi" aux propos du président, a remarqué M. Gayed.
"Le marché ne semble pas s'inquiéter outre mesure du débat sur le plafond de la dette et M. Obama a apparemment apaisé le peu de craintes qui pouvaient encore subsister sur ce sujet", a-t-il ajouté.
Le marché obligataire a terminé en légère hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans s'est établi à 1,857% contre 1,875% vendredi et celui à 30 ans à 3,044% contre 3,054%.