Photo: Bloomberg

Wall Street perd du terrain tandis que la Banque du Japon relance les inquiétudes sur un éventuel retrait des politiques monétaires accommodantes aux États-Unis.

La Banque du Japon a annoncé que l’économie prenait du mieux et qu’elle gardait le cap sur sa politique monétaire. La décision déçoit les spéculateurs qui anticipaient une intervention encore plus agressive de la banque centrale du Japon.

Dès l’ouverture, le S&P 500 efface 0,84% de sa valeur à 1 627 points. Le Dow Jones supprime 124 points, ou 0,81%, à 15 095 points. Le Nasdaq, pour sa part, enlève 41 points, ou 1,17%, à 3 434 points.

À Toronto, le S&P/TSX résiste avec un maigre gain de 0,08% à 12 382 points.

La nouvelle relance aussi les spéculations et les inquiétudes sur une possible diminution de la détente monétaire de la Réserve fédérale (Fed) aux États-Unis. Une modération de l’intervention de la Fed surviendrait au même moment où l’économie chinoise ralentit.

« Le marché s’est alimenté de politique monétaire extrêmement interventionniste à travers le monde, commente Rock Merckler, président de LibertyView Capital au New Jersey. Nous arrivons au moment où les investisseurs constatent que ses politiques commencent à être modérés. »

Le détaillant de vêtement de yoga a annoncé le départ de sa présidente Christine Day. La société quittera également la Bourse de Toronto. L’action s’enfonce de 14% à 70,29 $ US.

Le pétrole se déprécie de 1,90% à 101,97 $ US. L’or se déprécie de 1,26% à 1 369 $US.

Le dollar perd 0,33% à 97,75 cents américains.