Wall Street dans le rouge après les débuts de Facebook

Publié le 18/05/2012 à 12:49, mis à jour le 18/05/2012 à 12:52

Wall Street dans le rouge après les débuts de Facebook

Publié le 18/05/2012 à 12:49, mis à jour le 18/05/2012 à 12:52

Par AFP

Photo : Bloomberg

La Bourse de New York évoluait au neutre vendredi à la mi-journée, après les débuts ternes à Wall Street du champion des réseaux communautaires Facebook: le Dow Jones prend 0,01% et le Nasdaq 0,04%.

Vers 12h40, le Dow Jones Industrial Average avance de moins d'un point à 12 443 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 3 points à 2 817 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 monte de 0,2% (2,5 points) à 1 307 points.

À Toronto, l'indice TSX avance de 67 points, ou 0,6 %, à 11 398 points, alimenté par la progression du prix de l'or.

Les investisseurs jugeaient décevant les débuts en Bourse de Facebook: après avoir décollé de près de 12%, le titre "FB" est revenu à son cours d'introduction de 38 $ US pour finalement se stabiliser autour de 40 $ US. Vers 12h45, il valait 41 dollars, en hausse de 7,9 %.

Alors que nombre d'analystes anticipait une envolée du titre, jusqu'à plus de 25%, "la réaction (du marché) est un peu moins bonne que nous l'avions espérée", a commenté Gerard Hoberg, professeur de finances à l'université du Maryland, selon qui une hausse de 15% est plus habituelle dans les premiers échanges d'un titre en Bourse.

"La performance de Facebook manque d'éclat, car Facebook n'a pas su répondre aux questions des investisseurs", au sujet de sa solidité, a estimé de son côté l'analyste Trip Chowdhry, de Global Equities Research, ce qui pesait sur la bonne humeur de la place new-yorkaise.

Il s'agit de très loin de la plus grosse entrée en Bourse de tous les temps pour une valeur de l'Internet. Facebook, qui a vendu ses actions à 38 $ US, a obtenu une valorisation de 104 G$ US, toutes les options comprises, très au-delà des 23 G$ US que pesait son aîné Google lorsqu'il a fait ses premiers pas d'entreprise cotée en 2004... l'année même du lancement de Facebook dans une chambre d'étudiant à Harvard.

"L'effet Facebook va être de courte durée", avait averti auparavant Dick Green, analyste de Briefing.com.

Pour lui, "les problèmes en Grèce et en Europe ne vont pas s'améliorer à court terme. Le marché pourrait rapidement plonger dans la journée, face à l'inquiétude avant le week-end". Le programme politique des prochains jours est en effet chargé, avec une rencontre du G8 à Chicago.

"Les investisseurs n'attendant aucune donnée économique (au cours de cette séance), l'attention va aussi se porter sur la zone euro", a souligné Wells Fargo.

Après la Grèce, les investisseurs connaissaient un regain d'inquiétude pour l'Espagne après l'abaissement par l'agence de notation financière Moody's de la note de crédit à long terme de 16 banques espagnoles.

À Wall Street, les titres des grands sites internet déjà cotés étaient sous pression.

Le réseau pour professionnel Linkedin perdait 1,49% à 103,39 $ US. Le site de bonnes affaires Groupon, qui a perdu quelque 30% de sa valeur depuis son intoduction en Bourse en novembre dernier, lâchait 5,72% à 11,70 $ US.

L'éditeur de jeux vidéo Zynga, dont les produits font fureur sur Facebook, a vu son cours suspendu peu après les débuts en Bourse du champion des réseaux sociaux. Il perdait 13,30% à 7,17 $ US lors de la suspension, également sous son cours d'introduction, de 10 $ US, en décembre dernier. Il a rebondi pour se retrouver en repli de 5,7 % par rapport à son ouvertire, à 7,80 $ US

Les géants d'Internet Yahoo! et Google prenaient respectivement 5,3% à 15,66 $ US et 0,13% à 623,86 $ US.

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