Les acteurs du marché scrutent depuis plusieurs mois les indicateurs en se demandant si la croissance est suffisamment solide pour inciter la Fed à ralentir son aide.
Les chiffres diffusés vendredi n'ont à cet égard apporté que peu d'indices.
Les ventes au détail ont ainsi modestement progressé en août comparé à juillet (+0,2%), décevant les attentes des analystes qui misaient sur +0,4%.
L'indice sur le moral des ménages américains n'était pas non plus de nature à encourager les investisseurs: il a reculé en septembre pour le deuxième mois consécutif, selon la première estimation de l'indice de confiance des consommateurs publiée par l'Université du Michigan, alors que les analystes s'attendaient à une stabilisation de l'indice.
Les prix à la production, tirés par ceux de l'énergie, ont de leur côté légèrement dépassé les prévisions des analystes en augmentant de 0,3% en août.
Les stocks des entreprises manufacturières et de distribution aux Etats-Unis ont quant à eux progressé un peu plus qu'attendu en juillet par rapport à juin.
Avec ces données, les investisseurs "se disent que le ralentissement" s'il a bien lieu "sera sans doute plus limité qu'initialement prévu", une perspective positive pour Wall Street qui a largement profité depuis le début de l'année des largesses de la Fed, a noté Art Hogan de Lazard Capital Market.
Le marché "prend aussi en compte le fait que la crise syrienne a été pour l'instant mise en veilleuse et que toutes les incertitudes liées à une éventuelle attaque américaine ont été temporairement apaisées", a ajouté le spécialiste.