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Les marchés boursiers mondiaux tombent mardi devant la crise qui s'amplifie toujours dans le monde arabe, et plus particulièrement depuis que la violence s'intensifie en Libye, où le régime de Mouammar Khadafi a ouvert le feu sur les manifestants antigouvernementaux.
Par contre, le pétrole et l'or continuent leur poussée de croissance, alimentée par l'inquiétude des investisseurs.
À New York, où les marchés étaient fermés hier, la séance s'annonce déjà tumultueuse, les contrats à terme (futures) des indices de la bourse perdant déjà 1 % vers 7h15. Selon ces contrats, le S&P 500 trébuche de 18,30 points, ou 1,35 %, à 1 324 points, le Dow Jones lâche 115 points, ou 0,95 %, à 12 260 points, et le Nasdaq dégringole de 40 points, ou 2 355 points, à 1,65 %.
En Europe et en Asie, le rouge prend toute la place sur les tableaux indicateurs. En Europe, Francfort résiste davantage que les autres places boursières en ne reculant que de 0,4 %, mais Londres dévisse de 1,1 % et Paris chute de 1,5 % vers la mi-séance.
En Asie, Shanghai a connu la pire baisse avec un recul de 2,6 %. Hong Kong a glissé de 2,1 %, et Tokyo s'est replié de 1,8 %.
Actualité
Le baril de pétrole continue sa poussée des prix des derniers jours, alors que le baril pour livraison en mars se vend maintenant à plus de 93 $ US en fin d'après-midi en Asie. Vendredi, ce même baril s'échangeait à 86,20 $ US à New York. À Londres, mardi, le baril de pétrole de la mer du Nord se vendait de plus en plus cher, ayant atteint les 107 $ US en mi-journée.
Selon plusieurs analystes, le titre de Rogers Communications serait bon marché par rapport à ceux de ses rivaux BCE et Telus. Cependant, l'entreprise devra offrir davantage que des résultats moins pires que prévu.
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