Ainsi, le TSX recule de 4,54% à 9 600,18 points. Même scénario du côté des États-Unis où le S&P500 perd 7,43% à 911,75 points et le Nasdaq perd 5,47% à 1 645,12 points. Le Dow Jones a connu une baisse de 7,25% à 8 587 points.
Aux États-Unis, on attribue le recul des marchés à la levée de l’interdiction de vendre à terme sur les titres financiers. Les actions de Morgan Stanley et de General Motors ont été particulièrement chahutées. Cela a aussi affecté les titres des financières canadiennes qui ont chuté de 7,74% pour la journée.
«Les investisseurs se débarrassent encore de leurs actifs associés à la croissance économique. Cela pourrait entrainer le TSX encore plus bas aux alentours de 9 500 points», écrivait ce matin Jeff Rubin, économiste en chef à la CIBC. Le marché a lui a donné raison plus vite que prévu.
En Europe, les bourses ne se sont pas relevées non plus. Le FTSE de Londres perd 1,21% et le CAC40 perd 1,55%. En Asie, le bilan est mitigé avec des pertes de 0,50% pour le Nikkei de Tokyo et un gain de 3,31% pour le Hang Seng hongkongais.
Le grand perdant de la journée a aussi été le dollar canadien qui termine à 87,50 cents américains après avoir touché un creux de 86,90 cents américains, alors que les autres devises tiennent bon.
Dominique Brodeur, directeur principal du pupitre devises à la Banque Nationale explique que «tous les facteurs favorables au dollar canadien, tels les prix de l’énergie ou les excédents commerciaux et budgétaires, sont éliminés un à un».
Pour François Bélanger, spécialiste des devises à la BMO, ce seraient les liquidations d’actifs en dollars canadiens par les fonds qui doivent répondre à des appels de marge qui auraient accéléré la dépréciation du dollar canadien.
Le pétrole accusait un nouveau repli et tombait à 86,60 dollars américains le baril et l’or était aussi en baisse à 886,50 dollars américains l’once.