Les prix du pétrole se maintenaient en baisse mercredi matin, le Brent ayant même marqué un nouveau plus bas depuis quatre ans, dans un marché attendant une hausse des stocks de brut aux États-Unis.
Vers 6h (heure du Québec), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 82,38$US sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 45 cents par rapport à la clôture de mardi. La référence européenne du brut a même touché un plus bas en séance depuis le 21 octobre 2010, à 81,63$US.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 20 cents, à 76,99$US.
«Le pétrole a de nouveau plongé alors que des prévisions d'une hausse des stocks américains de brut ont renforcé les spéculations sur le fait que la croissance de la demande dépasse celle de la demande», indiquait Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Le département américain à l'Énergie (DoE) doit donner mercredi vers 10h le niveau des réserves pétrolières américaines pour la dernière semaine d'octobre.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient progressé de 2,2 millions de barils tandis que les réserves d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement reculé de 300000 barils et 1,8 million de barils.
Une hausse des stocks de brut est généralement mal reçue par les investisseurs, qui y voient un signe de surabondance d'offre ou de faiblesse de la demande sur le marché américain.
«Les États-Unis et l'Opep se tiennent par la barbichette»
