«C’est une remontée un peu nébuleuse, car elle ne s’appuie sur aucune base. Le recul de mercredi, suivant une remontée trop rapide des marchés au cours des dernières semaines, avait plus de sens», raconte Carlos Leitao, stratège et économiste en chef chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne.
Ce dernier croyait que la séance de mercredi, marquée par une correction généralisée des marchés boursiers, allait se muter en tendance baissière et que le S&P/TSX allait tester les 9 000 points. «Au cours des prochaines semaines, je crois toujours que les marchés seront plus baissiers qu’haussiers», dit-il.
M. Leitao explique que les nouvelles demandes d’assurance-chômage aux États-Unis ont atteint 637 000 la semaine dernière, un indicateur qui montre que le marché du travail n’est pas à la veille de se stabiliser. Les analystes tablaient sur 610 000 nouvelles demandes.
«Tôt ou tard, la réalité finira par rattraper les marchés», dit-il.
À Toronto, le S&P/TSX a terminé la journée sur un gain de 152 points (1,57%) à 9 862 points.
À New York, le Dow Jones a grimpé de 46 points (0,56%) à 8 331, pendant que le S&P/500 avançait de 9 points (1,04%) à 893.
De son côté, le Nasdaq a progressé de 25 points (1,5%) à 1 689.
Les marchés: un rebond qui manque d'appuis
Publié le 14/05/2009 à 00:00
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