À la fin de la séance, l’indice S&P/TSX perd 229 points, à 9887, soit un recul de 2,27 %. Tous les secteurs ont perdu des plumes.
Le Dow Jones recule de 486 points, ou 5,05 %, pour s’établir à 9139. Les trente composantes de l’indice perdent du terrain. Le S&P 500 se replie de 5,3 %, à 952 points, et le Nasdaq de 5,53 % à 1682 points.
Le pétrole cède 5,23 $US, à 65,08 dollars américains. Le métal jaune perd 14,90 dollars américains l’once, pour s’établir à 742,40 dollars américains. De son côté, le dollar canadien met un frein à sa récente poussée. Il recule de 43 cents à 8644 cents américains.
« Les résultats de l’élection américaine sont connus et sont conformes aux prévisions. Les investisseurs sont donc revenus au fondamental : les bénéfices des entreprises et l’économie. Dans les deux cas, les perspectives ne sont pas très réjouissantes » explique Pierre Lapointe, stratège adjoint en chef de la Financière Banque Nationale.
Recul en Europe
À la clôture, l’indice français CAC 40 perd 1,98%, pour terminer à 3618,11 points. Francfort perd 111,17 points, soit 2,11%. Il clôture à 5166,87 points. Londres cède 108,77 points, ou 2,34%, à 4530,73 points. L’indice paneuropéen Eurostoxx 50 s’est replié de 1,61%, à 2710,65 points.
Plusieurs analystes estiment que les marchés européens avaient déjà anticipé la victoire du candidat démocrate Barack Obama et que les craintes reliées à la crise financière et la récession reprennent le dessus.
En Asie, les indices ont connu une journée positive. À Tokyo, le Nikkei a clôturé en hausse de 4,4%, à 9521 points. Hong Kong a gagné 3% et Séoul a pris 2,4%.