«Le mouvement qu’on connaît depuis deux semaines continue, l’appétit pour le risque est de retour. De nombreux analystes croient que le pire de la récession est passé et chaque fois qu’une bonne nouvelle économique est publiée, on sent l’impact positif sur le dollar canadien», analyse Dominique Brodeur, directeur principal, pupitre de devises au Groupe financier Banque Nationale.
M. Breton explique que le lien le plus fort qui demeure avec le dollar canadien est celui des marchés boursiers: «En général, lorsque la Bourse grimpe, c’est un signe que l’appétit pour le risque se porte bien. Cela est positif pour les devises associées aux ressources naturelles comme celles du Canada, de l’Australie ou de la Nouvelle-Zélande», dit-il.
«La hausse des prix du pétrole, de l’or et des métaux de base contribue aussi à créer de la demande pour le dollar canadien», soutient François Bélanger, directeur, marché de change chez BMO Marchés des capitaux.
Le prix de l’once d’or a grimpé de 3 dollars (0,31%) à 959 dollars américains en milieu de matinée, alors que celui du pétrole a gagné 2,13 dollars (3,08%) à 71,58 dollars américains.
M. Bélanger ajoute que le dollar canadien, comme pratiquement toutes les autres grandes devises internationales, profite de la faiblesse du dollar américain en ce moment.
Le S&P/500 à 1000 points, le Nasdaq à 2000 points
À New York, le Dow Jones a terminé la séance sur un gain de 114 points (1,25%) à 9 286, le S&P/500 a grimpé de 15 points (1,53%) à 1 002 et le Nasdaq a progressé de 30 points (1,52%) à 2 008.
Ailleurs dans le monde
En Europe, le Footsie anglais a gagné 74 points (1,61%) à 4 682, le Cac-40 français s’est apprécié de 51 points (1,5%) à 3 477 et le Dax allemand a gagné 94 points (1,78%) à 5 426.
En Asie, le Nikkei a terminé la journée en baisse de 4 points (0,04%) à 10 352 et le Hang Seng a bondi de 233 points (1,14%) à 20 807.