À la clôture, le S&P/TSX grimpe de 430,21 points, à 9352,78. Il s’agit d’un gain de 4,82%. Tous les secteurs sont en hausse, à l’exception de la santé qui a fait du surplace.

Aux Etats-Unis, le Dow Jones bondit de 552,59 points, ou 6,67%, pour s’établir à 8835,25. Les investisseurs ont fait fi de l’augmentation inattendue des demandes initiales d’assurance-chômage et des avertissements du fabricant de puces Intel et de la multinationale du détail Wal-Mart.

Le S&P 500 gagne 58,99 points, à 911,29, soit une hausse de 6,92%. De son côté, le Nasdaq se remplume de 97,49 points, ou 6,5%, à 1596,70.

Demain (vendredi), les yeux seront tournés vers le dévoilement de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan et des ventes au détail du mois d’octobre.

Le dollar canadien bondit de 1,6 cent américain, à 82,40 cents. Le pétrole avance de 2,08 $US, à 59,27 $US. Le cours de l’or cède 13,30 $US, pour s’établir à 705 $US.

«La faiblesse du pétrole est une bonne nouvelle pour les investisseurs américains. Au Canada, malgré un fort optimisme, l’avenir de Teck et la situation financière des banques font planer un nuage sur la tête des investisseurs » affirme Carlos Leitao, stratège et économiste en chef de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

L’Europe divisée

À la clôture, les bourses européennes affichent un bilan mitigé. Le FTSE de Londres a perdu 0,31 %, à 4169,21. L’indice parisien CAC 40 a pris 1,1%, à 3269,46.

De son côté, le Dax allemand a terminé en territoire positif prenant 0,62 %, à 4649,52. Selon le bureau fédéral des statistiques national, le pays vit une récession à la suite de la baisse de 0,5% du produit intérieur brut lors du troisième trimestre. Le recul avait atteint 0,4 % au cours du deuxième trimestre.

A Tokyo, le Nikkei a terminé la journée en baisse de 5,25 %, à 8239 points. A Hong Kong, le Hang Seng a dégringolé de 5,15 %, à 13221. En Chine, la bourse de Shanghai a connu une journée à l’inverse des autres marchés prenant 3,9%, ou 198 points, à 5273 points.