À 16h, le S&P/TSX de la Bourse de Toronto progressait de 12 points, à 10 686 points. À Wall Street, le Dow Jones augmentait de 61 points, à 9 279 points, le S&P500 de 7 points, à 996 points, et le Nasdaq de 13 points, à 1 969 points.

Une seule statistique a suffi pour renverser la tendance baissière des marchés nord-américains. À 10h30 a été divulgué, comme chaque semaine, le chiffre des réserves pétrolières des Etats-Unis. Mais celui-ci en a surpris plus d'un...

En effet, les réserves américaines de pétrole, hors réserve stratégique, ont chuté durant la semaine qui s'est terminée le 14 août, de 8,4 millions de barils, à 343,6 millions de barils, selon le département de l'Énergie. La plupart des analystes américains avaient misé sur une progression de 1,3 million de barils.

«L'important est l'explication de ce recul brutal. Celui-ci ne provient pas d'une baisse de la demande, qui demeure stable, mais d'une diminution des importations due à l'ouragan Bill qui ralentit le trafic maritime dans l'Atlantique», dit Raquel Castiel, gestionnaire de portefeuilles, d'Investissements Standard Life.

Ainsi, ce chiffre en baisse de manière «accidentelle» a, en réalité, rassuré les investisseurs, qui y ont vu un signe supplémentaire de la stabilisation de l'économie américaine. Résultat : le prix du pétrole s'est aussitôt mis à progresser, au point de gagner en fin de journée 3,23 dollars ou 4,68%, à 72,46 dollars américains, à New York.

«Encore quelques autres bonnes statistiques sur l'économie américaine comme ça, et je ne serais pas étonnée de voir les marchés redémarrer franchement», poursuit Mme Castiel.

De son côté, l'once d'or progressait en fin de journée de 6 dollars, ou 0,60%, à 945 dollars américains, à New York.

Quant à la devise canadienne, elle s'échangeait contre 91,36 cents américains.