Cette baisse est généralisée dans le monde entier. En Asie, les marchés chinois ont perdu quelque 6%, le Hang Seng de Hong Kong 3,2%, le Nikkei du Japon 225 3,1%. Et en Europe, Paris a perdu 2,16%, Londres 2% et Francfort 2,02%.
« Le secteur des ressources naturelles est en baisse : le pétrole a baissé de 1%, le cuivre de 2,4% et l’or de 1,4% », indique Luc Girard, directeur Groupe conseil en portefeuilles, Valeurs mobilières Desjardins.
Comment expliquer le recul d’aujourd’hui? Vraisemblablement par des prises de bénéfices massives. « C’est une correction que nous vivons actuellement », précise l’analyste. Il indique que les principales nouvelles pouvant influencer les marchés ont déjà eu lieu : « Les annonces des résultats du deuxième trimestre sont pour ainsi dire terminées et les statistiques économiques influentes ont été publiées».
À Wall Street, le Dow Jones a baissé de 186 points, à 9135 points, le S&P500 de 24 points, à 979 points, et le Nasdaq de 54 points, à 1 930 points.
Pourtant, la journée avait débuté par une bonne nouvelle. Les conditions générales d’activité manufacturière se sont en effet améliorées en août à New York, selon l’indice Empire State Manufacturing de la Réserve fédérale de New York. L’indice a progressé de 13 points par rapport à juillet, à 12,1 points.
C’est son plus haut niveau depuis novembre 2007. Et ce chiffre dépasse largement les prévisions de la plupart des analystes américains, qui tablaient sur une hausse de seulement 2,2 points.
«L’indice VIX a augmenté », souligne Luc Girard. Rappelons que le VIX est un indicateur de volatilité du marché financier américain.
Certes, le sous-indice des stocks demeure en dessous de zéro, mais ceux des nouvelles commandes et des livraisons ont enregistré un véritable bond. «Les stocks sont à des niveaux si bas que les entreprises sont obligées de redémarrer la production. Nous sommes déjà en train de sortir de la récession», commente Tom Porcelli, économiste principal, de RBC Marchés des capitaux, à New York.
Même son de cloche de la part de Luc Girard qui indique que nous nous préparons peu à peu à la reprise de 2010.
