«Ce matin, la Réserve fédérale de Philadelphie a laissé croire que la production industrielle s’améliorait, ce qui a été bien perçu par les marchés boursiers», explique Carlos Leitao, stratège et économiste en chef chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

Ce dernier ajoute que les marchés ont aussi mis beaucoup d’emphase sur les données de l’assurance-chômage américaines. Au total, le nombre de prestations en continu (versées depuis plus d’une semaine) a reculé de 148 000 à 6,68 millions durant la période de 7 jours terminée le 6 juin.

«Après analyse, on s’est toutefois rendu compte que cette diminution n’était pas si positive. Elle est surtout attribuable au fait que les chômeurs ont épuisé leurs prestations. Cela ne signifie donc pas qu’ils se sont trouvés un nouvel emploi», raconte M. Leitao.

Au Canada, l’inflation était un peu plus forte que prévu en mai. «Le chiffre mensuel d’avril à mai a grimpé de 0,7%, alors que les économistes anticipaient 0,3% à 0,4%. Cela éloigne les scénarios déflationnistes et a été bien reçu par les marchés», affirme Carlos Leitao.

«En mettant tous ces chiffres dans la marmite, on se retrouve avec un marché légèrement positif aujourd’hui», dit-il.

À Toronto, le S&P/TSX a terminé la séance sur un gain de 55 points (0,55%) à 10 122. La remontée des titres financiers a été en partie compensée par le recul du secteur des matériaux.

À New York, le Dow Jones a grimpé de 58 points (0,69%) à 8 555, pendant que le S&P/500 est demeuré stable à 1 807.

Le dollar canadien a grimpé de 0,08 cent à 88,28 cents américains.