Le prix du baril de pétrole brut pour livraison en novembre se repliait de 2,59 dollars (3,76%) à 66,38 dollars américains au New York Mercantile Exchange (Nymex). Cette baisse s’ajoute au recul de près de 4% encaissé mercredi, après la publication des inventaires américains qui ont surpris les analystes.

«On lit depuis un certain temps que les marchés boursiers ont besoin d’une bonne correction. Pourquoi ça arrive aujourd’hui? La Fed, dans son communiqué d’hier, a reconnu que l’économie allait mieux, mais elle demeure très préoccupée par la qualité de la reprise économique. Ceux qui attendaient un signal clair que le pire est passé ont été déçus», déclare Carlos Leitao, stratège et économiste en chef chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

Ce dernier ajoute que le recul des ventes de maisons existantes aux États-Unis en août a également fait mal: «Les analystes prévoyaient une hausse de 2%, mais on a eu droit à un recul de 2,7%», dit-il.

Le recul des prix de toutes les ressources naturelles, incluant l’or et le pétrole, a ajouté au malheur de la Bourse de Toronto.

L’indice S&P/TSX de la Bourse de Montréal chutait de 231 points (-2,01%) à 11 317.

Le dollar canadien suivait la tendance et se repliait de 0,94 cent à 92,09 cents américains.

À New York, le Dow Jones perdait 41 points (-0,42%) à 9 707, le S&P/500 baissait de 10 points (-0,95%) à 1 050 et le Nasdaq reculait de 24 points (1,12%) à 2 107.

Le prix de l’once d’or reculait de 16 dollars (1,54%) à 999 dollars américains.