Les marchés voient d'un mauvais oeil les projets de réforme d'Obama. Photo: Bloomberg.
Malgré de bons résultats trimestriels de nombreuses entreprises, les marchés nord-américains ont terminé en baisse jeudi, plombés par la crainte d’une réglementation plus sévère des banques par l’administration Obama.
Les banques sont les principales perdantes de la journée. Le resserrement des conditions de crédit qui s’opère en Chine a aussi fait du tort aux producteurs de ressources naturelles, qui sont nombreux à être inscrits à la Bourse de Toronto.
À Toronto, le S&P/TSX a reculé de 210,2 points, ou 1,8%, à 11 469 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a perdu 213,3 points, ou 2,01%, à 10 389 points, le S&P 500, 21,6 points, ou 1,9%, à 1116,5 points, et le Nasdaq, 25,6 points, ou 1,12%, à 2265,7 points.
Le pétrole, l’or et le dollar canadien affichaient également des reculs.
La banque d’investissement Goldman Sachs a dévoilé ce matin des résultats supérieurs aux attentes des analystes.
Goldman Sachs fait état d'un bénéfice net de 4,95 milliards de dollars, soit 8,20 dollars par action, au quatrième trimestre contre une perte de 2,12 milliards de dollars il y a un an. Les analystes attendaient en moyenne 5,20 dollars par action.
Les profits atteignent 9,615 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient sur 9,65 milliards de dollars. Pour la même période l’an dernier, Goldman Sachs était dans le rouge de 1,578 milliards de dollars.
eBay et Starbucks ont aussi dévoilé aujourd’hui des résultats supérieurs aux attentes, mais les investisseurs semblaient davantage se préoccuper des efforts de l’administration Obama pour accroître la réglementation autour des pratiques des banques.
Le président des États-Unis veut réduire la possibilité pour les banques de prendre des risques, en interdisant notamment le droit aux banques d’effectuer des transactions à court terme sur les marchés pour leur propre compte.
De plus, les marchés réagissent négativement depuis quelques jours aux signaux de plus en plus nombreux en provenance de la Chine allant dans le sens d’une restriction du crédit.
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