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Les marchés nord-américains ont conclu cette semaine sur une note doublement négative. Non seulement les indices totalisent un bilan négatif pour les cinq derniers jours, mais les bourses accusent une perte allant de 5 à 7 % pour le premier semestre de 2010.
Toronto et New York ont connu de bien mauvais moments depuis lundi, entre l’indice de confiance des consommateurs aux États-Unis qui a subi sa pire chute depuis le début de l’année et la révision à la baisse des prévisions de croissance économique en Chine.
Mais depuis la fin avril, les bourses semblent avoir franchi un point tournant qui a jeté le moral des investisseur par terre. Résultat, le S&P/TSX a perdu 4,8 % depuis le début de l’année, le Dow Jones en a lâché 5,6 % et le S&P 500 a chuté de 6,7 %.
Plombés par l’emploi
La dernière journée boursière de la semaine a commencé alors qu’aux États-Unis, plus d’emplois que prévus ont été perdus lors du mois de mai, d’autant que le taux de chômage a baissé de 9,7 à 9,5 % parce que les Américains se sont retirés du marché du travail.
De plus, le secteur des matières premières a pesé lourd dans la balance de la ville reine et a tiré vers le bas l’indice phare de Bay Street. À cela il faut ajouter que les sociétés aurifères ont encaissé à retardement la chute d’hier du prix de l’or, alors que la Bourse de Toronto était fermée.
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Le S&P/TSX a baissé de 100,89 points, à 11 193,53 points. Le Dow Jones pendant ce temps a reculé de 46,05 points, à 9 686,48 points.
Le Nasdaq de son côté s’est replié de 9,57 points, à 2 091,79 points, pendant que le S&P 500 a descendu de 4,79 points, à 1 022,58 points.
Le baril de pétrole pour sa part a diminué de 0,57 dollar, à 72,38 dollars US. Au contraire, l’once d’or a monté de 4,90 dollars, à 1 211,60 dollars US.
La devise canadienne a reculé de 0,32 cent, à 94,12 cents US, en se rapprochant de son plus bas niveau du dernier mois.
C’est que les investisseurs commencent à croire que la Banque du Canada n’augmentera peut-être pas son taux directeur lors de sa prochaine rencontre des gouverneurs, étant donné tous les signes de ralentissement de la reprise en Amérique du Nord.
En Europe, la plupart des marchés sont resté en territoire positif malgré l’annonce des données sur l’emploi aux États-Unis.
Le FTSE de Londres a avancé de 0,67 %, le CAC de Paris a grimpé de 0,25 % et le DAX de Frankfort a dévissé de 0,40 %.
Avec le Globe and Mail et Bloomberg.
