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Les marchés nord-américains ont connu une séance plutôt calme ce jeudi et les indices ont terminé leur parcours dans le vert, mais de justesse.

La Bourse de New York a passé la journée dans le rouge, affaiblie par une révision à la hausse du nombre de demandes initiales de chômage aux États-Unis pour les dernières semaines.

Du côté de Toronto, les investisseurs ont profité d’une forte progression du prix de l’or, mais les gains ont bien failli s’estomper en fin de séance. Par contre, l’indice phare de Bay Street demeure très près de la barre des 12 000 points.

« On voit que le momentum des derniers jours s’essouffle », a observé le stratège et économiste en chef de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, Carlos Leitao.

Selon lui, l’inflation qui demeure basse aux États-Unis envoie le signal que l’économie ne s’est pas encore remise en état et que la situation reste très fragile. C’est sans compter que même si le chômage s’est stabilisé, il demeure quand même élevé, suggérant qu’il n’y a pas véritablement de création d’emplois.

À la fermeture des marchés, le S&P/TSX a pris 23,62 points, à 11 944,67 points. Le Dow Jones pour sa part a gagné 24,71 points, à 10 434,17 points.

Le Nasdaq, à forte concentration technologique, a pris un maigre 1,23 point, à 2 307,16 points, et le S&P 500 s’est apprécié de 1,43 point, à 1 116,04 points.

Le baril de pétrole pour sa part a baissé de 1,09 dollar US, à 76,58 dollars US. L’once d’or a explosé de son côté de 15,40 dollars US, à 1 245,90 dollars US.

Le dollar canadien a perdu 0,13 cent US, à 97,38 cents US.

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L’Europe progresse encore

Les marchés européens ont connu une autre progression jeudi.

Le FTSE de Londres a gagné 0,30 %, le CAC de Paris a progressé de 0,19 % et le DAX de Frankfort a avancé de 0,53 %.