Les marchés : Toronto a plus d’assurance que New York

Publié le 29/07/2010 à 16:20, mis à jour le 29/07/2010 à 17:08

Les marchés : Toronto a plus d’assurance que New York

Publié le 29/07/2010 à 16:20, mis à jour le 29/07/2010 à 17:08

Par lesaffaires.com

Photo : Bloomberg

La Bourse de Toronto a conclu la séance de jeudi avec plus d’assurance que celle de New York, alors que peu de nouvelles économiques ont eu une influence marquée sur le moral des investisseurs.

La journée a pourtant bien commencé dans les deux places financières du continent, alors que les bons résultats de sociétés américaines du secteur de l’énergie ont donné du tonus aux marchés. De plus, une autre baisse des demandes d’assurance-chômage aux États-Unis a contribué au bon moral.

Mais les bourses ont perdu leur élan à mi-séance et sont retombés dans le rouge en début d’après-midi, entraînées par des résultats décevants dans les secteurs de la technologie et de la consommation non discrétionnaire.

Au fil d’arrivée, la Bourse de Toronto a mieux fait que celle de New York, animée par les secteurs industriel, des compagnies de services publics et des matériaux.

Le S&P/TSX a gagné 27,14 points à Toronto, à 11 723,77 points. Le Dow Jones à New York a reculé pour sa part de 30,72 points, à 10 467,16 points.

Le Nasdaq s’est replié de 12,87 points, à 2 251,69 points, et le S&P 500 a perdu 4,60 points, à 1 101,53 points.

Le baril de pétrole a profité des résultats positifs annoncés ce matin et a flambé de 1,37 $, à 78,36 $ US. L’once d’or a grimpé de 8,00 $, à 1 168,40 $ US.

La devise canadienne a gagné 0,23 cent, à 96,52 cents US.

« C’est le grand thème des trois derniers mois. L’appétit pour le risque part et revient sans arrêt », a observé Carlos Leitao, stratège et économiste en chef pour Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

Si le phénomène déclenche des mouvements un peu plus modestes avec des volumes moins élevés – saison estivale oblige –, il suffit quand même d’une seule nouvelle pour renverser la vapeur à tout moment ajoute M. Leitao. « La semaine dernière, on a déclenché tout à coup un appétit pour le risque avec les tests de stress des banques européennes. »

Par contre, la séance de demain risque de faire plus de vagues selon lui, avec le PIB du deuxième trimestre aux États-Unis et celui du mois de mai au Canada qui seront tous deux annoncés en début de journée.

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