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Les Bourses flirtent encore avec leurs sommets. L'évaluation élevée des cours dérange également bien des investisseurs. Il y a une exception : les assureurs vie, qui ont rarement été aussi peu chèrement évalués, signale Matthew Barash, de RBC Marchés des Capitaux. Lorsque le multiple des assureurs tombe sous 1,2 fois leur valeur comptable, les probabilités d'un gain 12 mois plus tard s'établit à 89 % et le rendement médian sur 12 mois atteint 24 %, si l'on se fie aux 30 dernières années. La persistance de taux anémiques déprime la rentabilité des assureurs vie et justifie une réévaluation, admet le stratège, mais leur valeur d'aubaine est tout de même quasi irrésistible. Les assureurs vie cumulent aussi un retard de rendement total de 22 % par rapport aux banques cette année, un fossé observé seulement deux fois depuis 1990. «Même si le niveau famélique des taux est sans précédent, l'histoire suggère qu'il est rentable de cueillir les titres des assureurs lorsque leur évaluation atteint des niveaux aussi extrêmes», dit-il.
Le ratio cours/valeur comptable près d'un plancher record
Source : RBC Marchés des Capitaux
