Cessez de parler de l’arrivée de l’ours, il est déjà là partout sur la planète, constate Bespoke Investement Group. Pour ce qui est de Toronto, elle ne l’a pas encore vu, mais elle frôle la bête.
Dans le folklore boursier anglophone, l’ours (bear market) est associé à un marché baissier. On parle d’un marché baissier lorsqu’un grand indice perd au moins 20% sur une période de temps donnée. Cette période doit être précédée par un marché haussier, soit une période de gains d’au moins 20%.
Bespoke note que le Bloomberg World Index, qui comprend toutes les capitalisations boursières suivies par l’agence Bloomberg, a reculé de 21% depuis son sommet de fermeture du 2 mai.
Le S&P 500 devrait encore perdre 4% pour être officiellement en marché baissier, selon Bespoke. Près d’une heure avant la fermeture, l’indice se dirige vers un recul de 17,5% depuis sa fermeture d’avril. À la fermeture, la chute est de 17,53%
À Toronto, le S&P/TSX frôle le marché baissier. Près d’une heure avant la fermeture, l’indice vedette canadien perd 19,5% par rapport à son sommet de fermeture de fermeture d’avril. À la clôture, l’indice canadien perd 18,98% depuis son sommet d’avril.
Scotia Capitaux indique que 41% des titres composant le S&P/TSX sont en situation de marché baissier depuis le 7 mars.
