À 16h, le S&P/TSX passait sous les 9 900 points, à 9 844 points, à la suite d'un recul de 183 points. À Wall Street, le Dow Jones baissait de 161 points, à 8 163 points, le S&P500 de 17 points, à 881 points, et le Nasdaq de 41 points, à 1 746 points.

La raison principale de cette baisse? Le baril de pétrole brut, qui a enregistré une cinquième séance consécutive à la baisse, au Nymex. Par exemple, Exxon Mobil et Chevron ont perdu quelque 1% de leur valeur à Wall Street.

En fin de journée, il s’échangeait à moins de 63 dollars américains, en baisse de 1,76% par rapport à la veille, et de presque 10% par rapport à la semaine dernière.

À cela s'ajoute le fait que, demain, le département de l’Énergie doit divulguer le montant des réserves hebdomadaires de pétrole brut. La plupart des analystes américains s’attendent à une diminution de celles-ci de 2,2 millions de barils. C'est donc dire que les marchés nord-américains n'en ont pas fini de rougir...

Le rebond est-il bel et bien terminé ?

«En fait, ce sont tous les secteurs qui sont passés en mode correction. Y compris le secteur bancaire, qui pourtant se tenait bien depuis quelques temps», dit Stephen Gauthier, stratège et gestionnaire de portefeuilles principal, de Demers Valeurs mobilières.

Cela fait deux semaines que la tendance est baissière sur les marchés nord-américains. De quoi faire douter ceux qui croyaient que l'on assistait depuis quelques mois à un véritable rebond boursier.

«Il n'y a pas de rebond perceptible à travers les récents indicateurs de l'économie américaine. En conséquence, les investisseurs redoublent de prudence», souligne M. Gauthier.

L'or redevient attractif

L'once d'or s'échangeait en fin de journée contre 929 dollars américains, en hausse de 5 dollars, à New York.

Quant à la devise canadienne, elle valait 85,76 cents américains.