[Photo : Bloomberg]
La trajectoire des bénéfices est importante pour que la Bourse émerge de son mouvement de repli.
La chute de 12,5 % du S&P 500, du 20 mai au 25 août, a réduit le ratio cours/bénéfice de 17 à 15 fois, redonnant à l'indice une évaluation conforme à sa moyenne à long terme. Pour que ce multiple intéressant attire des acheteurs, les bénéfices devront être au rendez-vous. Le recul prévu de 3 % des bénéfices des entreprises du S&P 500, au troisième trimestre, n'a pas de quoi soulever les foules. Pourtant, sans le plongeon de 60 % des bénéfices du secteur de l'énergie, ceux du S&P 500 devraient croître de 3 % au troisième trimestre. Si l'on se fie à la mesure des bénéfices avant impôts des entreprises non financières de la Réserve fédérale, les bénéfices seront résilients. Ces profits ont crû de 11 % au deuxième trimestre, soit leur meilleure performance depuis 2012. Depuis 1992, ces bénéfices et ceux du S&P 500 évoluent en tandem 83 % du temps sur une base annuelle.