Bourses: Wall Street finit sans direction, Air Canada lâche 21%

Publié le 12/02/2014 à 16:32

Bourses: Wall Street finit sans direction, Air Canada lâche 21%

Publié le 12/02/2014 à 16:32

Photo: Bloomberg

Les Bourses nord-américaines ont clôturé sans direction mercredi, les négociateurs digérant la hausse des quatre dernières séances. Au Canada, Air Canada a subi les foudres des investisseurs après avoir dévoilé un résultat décevant.

Le S&P/TSX a gagné 20 points, ou 0,14%, à 13 900 points. 

Bay Street a profité de la hausse de 0,84% du secteur de l’énergie. Le baril de WTI a pris 0,29% à 100,23 $US.

Le titre de Maple Leaf a perdu 14 cents, ou 0,88%, à 15,70$, malgré l’annonce de la vente de sa filiale Canada Bread au groupe mexicain Bimbo pour 1,83 G$.

Air Canada a dévissé de 1,60$, ou 20,46%, à 6,22$ après avoir dévoilé des résultats du quatrième trimestre en dessous des attentes.

Au sud de la frontière, la Bourse de New York a terminé sur une note contrastée mercredi, reprenant son souffle et manquant d'enthousiasme après avoir grimpé au cours des quatre séances précédentes: le Dow Jones a cédé 0,19% tandis que le Nasdaq a grappillé 0,24%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a reculé de 31 points à 15 964 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a gagné 10 points à 4 201 points.

L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,03% à 1 819 points.

En l'absence d'indicateurs ou de nouvelles économiques majeurs, «la direction du marché n'est pas claire, on attend des éléments nouveaux», a relevé Hugh Johnson, gestionnaire de portefeuille indépendant.

En ligne de mire notamment: la publication jeudi des chiffres hebdomadaires sur l'emploi, particulièrement scrutés en ce moment après la diffusion de deux rapports mensuels consécutifs décevants.

En début de séance les indices s'affichaient pourtant dans le vert, continuant à profiter des propos rassurants de la nouvelle présidente de la banque centrale américaine Janet Yellen, qui a assuré mardi devant le Congrès vouloir maintenir le cap de son prédécesseur.

Parallèlement, sauf coup de théâtre, les États-Unis ne feront pas défaut cette année puisque les adversaires républicains de Barack Obama, dans une capitulation surprise à la Chambre, ont laissé voter un texte autorisant le pays à emprunter jusqu'au 15 mars 2015, sans condition.

Ces éléments sont de nature à rassurer les investisseurs, souvent fébriles dès que des incertitudes émergent.

Les indices avaient aussi été initialement aidés par de bonnes nouvelles en provenance de l'étranger.

En Chine, l'excédent commercial a rebondi en janvier et les exportations ont été bien plus importantes que prévu, faisant souffler un vent d'optimisme sur les perspectives des échanges économiques de la deuxième puissance économique mondiale en 2014.

La Banque d'Angleterre (BoE) a de son côté revu à la hausse sa prévision de croissance et estimé que le taux de chômage devrait descendre à 7% dans les mois à venir.

Le marché obligataire a terminé en baisse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,763% contre 2,719% mardi soir et celui à 30 ans à 3,723% contre 3,685% à la précédente clôture.

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