Les Bourses nord-américaines finissent dans le vert lundi, au cours d’une séance sans réelle direction. Au Canada, Bay Street a profité de la hausse de l’once d’or pour grappiller quelques points.

Le S&P/TSX a gagné 32 points, ou 0,24%, à 13 313 points.

Le titre de la Banque Scotia, qui a publié ses résultats la semaine dernière, a progressé de 23 cents, ou 0,36%, à 64,21$.

Au sud de la frontière, la Bourse de New York a clôturé juste au-dessus de l'équilibre lundi, les investisseurs faisant preuve de prudence faute d'annonces économiques majeures aux Etats-Unis: le Dow Jones a grappillé 0,03% et le Nasdaq a gagné 0,15%.

Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette Dow Jones, a gagné 5,33 points à 16 025 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, est monté de 6 points à 4 069 points.

L'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,18% à 1 808 points, un nouveau record pour l'indice le plus regardé par les investisseurs.

«Certains dirigeants de la Fed (banque centrale américaine, ndlr) ont nourri l'idée qu'une réduction des rachats d'actifs devrait arriver très vite», souligne Michael Gayed de Pension Partners.

James Bullard, président de l'antenne régionale de la Fed de Saint-Louis, a ainsi plaidé lundi pour que le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) commence à «réduire légèrement» dès décembre les injections de liquidités dans le système financier.

Ce comité se réunit les 17 et 18 décembre, et tranchera à ce moment-là sur l'avenir du programme de relance monétaire actuel, qui consiste notamment à racheter pour 85 milliards de dollars par mois de bons du Trésor et de titres hypothécaires.

Les données récentes sur l'emploi, avec un taux de chômage retombé à 7%, ont accru les chances d'un tel scénario sur les marchés.

«Désormais, les pronostics sont serrés parmi les investisseurs, certains voient un resserrement arriver dès décembre, d'autres en janvier ou en mars», précise Alec Young de Standard & Poor's Capital IQ.

«D'ici à cette réunion de la semaine prochaine, on ne devrait pas assister à de grands mouvements, il y a une certaine prudence», conclut Michael Gayed.

Malgré les attentes d'un resserrement monétaire, le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 2,857% contre 2,883% vendredi soir, et celui à 30 ans à 3,889% contre 3,917% à la clôture précédente.