Bourses: toujours plus bas

Publié le 22/09/2011 à 11:50, mis à jour le 22/09/2011 à 15:00

Bourses: toujours plus bas

Publié le 22/09/2011 à 11:50, mis à jour le 22/09/2011 à 15:00

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Les inquiétudes sur l'économie américaine ont fait plonger les marchés jeudi, sur fond de cacophonie des dirigeants de la planète sur les priorités à suivre, entre soutien à la croissance et réduction de la dette pour endiguer la crise en zone euro.

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Dans le sillage des Bourses asiatiques, les places financières européennes ont dégringolé tout au long de la journée: Paris a clôturé en chute de 5,25%, Francfort de 4,96%, Londres de 4,67%, Milan de 4,52% et Madrid de 4,62%.

La Bourse de New York creusait ses pertes jeudi après la mi-journée sur fond de crainte de récession aux Etats-Unis après les commentaires pessimistes de la Réserve fédérale américaine (Fed): le Dow Jones perdait 4,28% et le Nasdaq 4,10%.

Vers 14h, le Dow Jones Industrial Average abandonnait 476,20 points à 10.648,64 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 104,17 points à 2.434,02 points.

Toujours en première ligne, les valeurs bancaires chutaient fortement, l'hypothèse d'une recapitalisation de certaines banques européennes gagnant du terrain au lendemain de l'appel du Fonds monétaire international (FMI) à utiliser dans cette optique le Fonds européen de stabilité financière.

Les déclarations contradictoires des dirigeants de la planète, à quelques heures d'une réunion très attendue du G20, le groupe des pays riches et émergents, à Washington, n'ont rien arrangé.

Six pays membres du G20 (l'Australie, le Canada, la Corée du Sud, l'Indonésie, le Mexique et le Royaume-Uni) ont appelé la zone euro à agir "rapidement" contre la dette, dans une lettre commune de leurs dirigeants rendue publique par le gouvernement britannique.

"Les gouvernements et les institutions de la zone euro doivent agir rapidement pour résoudre la crise de l'euro et toutes les économies européennes doivent affronter le problème de la dette pour empêcher une contagion à l'économie mondiale", mettent-ils en garde.

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Mais pour le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner, la lenteur de la croissance économique est un défi "plus grand" que celui de la dette. Il a exprimé sa crainte que les Etats européens sacrifient la croissance au rééquilibrage de leurs comptes publics.

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