Bourses: Toronto peine à se relever, Dollarama chute de 5%

Publié le 12/06/2013 à 10:09, mis à jour le 12/06/2013 à 10:30

Bourses: Toronto peine à se relever, Dollarama chute de 5%

Publié le 12/06/2013 à 10:09, mis à jour le 12/06/2013 à 10:30

Par lesaffaires.com

Dollarama se fait punir après avoir dévoilé des résultats inférieurs aux prévisions

Les Bourses américaines prennent du mieux après la chute marquée de la dernière séance, mais Toronto peine encore à se relever. L’indice S&P/TSX recule de 6 points à 12 217, pendant que le Dow Jones et le S&P 500 avancent de 0,4%.

À Toronto, le détaillant Dollarama, qui a habitué les investisseurs à de bons résultats trimestres après trimestres, a déçu à son premier trimestre.

L’action de la chaîne recule de près de 5% à 69,36$. Il faut dire qu'elle avait grimpé de 23% depuis le début de l'année.

En revanche, l’action de l’exploitant de sites Internet Technologies Interactives Mediagrif, de Longueuil, gagne 0,79$ ou près de 4% à 20,81$, après avoir dévoilé une hausse de 30% de son bénéfice net au quatrième trimestre.

Les indices avaient clôturé dans le rouge lundi. Or, depuis le début de l'année, le Dow Jones "n'a jamais terminé trois séances consécutives dans le rouge", ont remarqué les analystes de Schaeffer's Investment Research.

Mais en début de séance ce mercredi, les marchés financiers américains "sont aidés par un bon chiffre européen et un regain de vigueur en fin de session au Japon", ont noté les analystes de Charles Schwab.

Selon des chiffres publiés par l'office européen de statistiques Eurostat, la production industrielle a en effet progressé de 0,4% en avril dans la zone euro, une hausse qui intervient après une avancée de 0,9% en mars.

Pour Patrick O'Hare, de Briefing.com, cette volatilité du marché est surtout liée aux incertitudes concernant les politiques des banques centrales.

"La Réserve fédérale et les autres banques centrales parviennent à brouiller leur stratégie de communication juste assez pour laisser tout le monde essayer de deviner ce qui va se passer par la suite", a-t-il estimé.

"Il semblerait que les banques centrales soient à un tournant, leurs largesses sans limites allant peut-être être remplacées par des largesses un peu plus limitées. Cette présomption fait grimper les taux d'intérêt", a-t-il remarqué.

Avec AFP

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