Bourses: Toronto et New York au vert

Publié le 20/03/2014 à 17:00

Bourses: Toronto et New York au vert

Publié le 20/03/2014 à 17:00

La Bourse de Toronto a repris un peu de vigueur aujourd’hui, tirée par les secteurs des matériaux et des services financiers. L’indice phare de la Bourse canadienne, le S&P/TSX a gagné 27 points (0,19%) pour clore la séance à 14 361 points.

Le dollar canadien légèrement reculé pour s’échanger à 89 cents US.

Wall Street a terminé dans le vert, portée par des chiffres encourageants sur l'économie américaine qui ont permis d'éclipser les incertitudes sur l'évolution des taux d'intérêt: le Dow Jones a gagné 0,67% et le Nasdaq 0,27%.

Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 108,88 points, à 16 331,05 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 11,68 points à 4 319,29 points.

Le S&P 500 s'est apprécié de 0,60% (+ 11,24 points) à 1 872,01 points.

Les indices ont débuté la séance en baisse mais ont rapidement rebondi après la publication d'indicateurs de bon augure sur l'économie des États-Unis.

L'indice composite des indicateurs économiques américains a d'une part augmenté un peu plus qu'escompté en février. Et l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des États-Unis) a rebondi beaucoup plus que prévu en mars.

Sur le front de l'emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté moins que prévu pour la semaine close le 15 mars.

Seule petite ombre au tableau, les ventes de logements anciens aux États-Unis ont légèrement reculé en février.

Mais dans leur ensemble ces données "reflètent une économie qui progresse, lentement certes, mais sûrement", a estimé David Levy de Kenjol Capital Management.

Surtout "cela fait plusieurs semaines que les acteurs du marché imputent au mauvais temps la faiblesse des indicateurs", a-t-il noté. "Les chiffres d'aujourd'hui les confortent dans l'idée que c'est effectivement le mauvais temps qui est à blâmer et que l'économie est prête à repartir de l'avant."

Pour le spécialiste, les investisseurs ont aussi rectifié le tir après leur "surréaction" aux commentaires de la présidente de la banque centrale américaine (Fed).

Lors de sa première conférence de presse à la tête de l'institution, Janet Yellen a en effet indiqué mercredi qu'il pourrait être nécessaire de remonter les taux d'intérêt "environ six mois" après la fin des dernières injections de liquidités de la Fed dans le système financier.

Selon ce que décide l'institution sur le rythme du ralentissement de ce soutien monétaire, cela pourrait signifier que la hausse des taux interviendrait dès avril 2015, soit plus tôt qu'anticipé par certains observateurs.

"Le marché semble avoir complètement occulté le fait que (Mme Yellen) a souligné que cette action dépendrait de l'environnement économique", a relevé Patrick O'Hare de Briefing.com. "Le marché a juste entendu +six mois+ et s'est emballé" en faisant reculer nettement les indices mercredi.

Des taux d'intérêt plus élevés tendent en effet à peser sur l'appétit des courtiers pour les actions car il renchérit le coût du crédit et rend plus attractifs les produits d'investissement à revenu fixe.

Le marché obligataire, qui avait fortement baissé mercredi, a terminé sur une note contrastée. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,775% contre 2,772% mercredi soir, et celui à 30 ans a reculé à 3,660% contre 3,670% à la précédente clôture.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.