Warren Buffett, président de Berkshire Hathaway. Sa société profite de la reprise américaine. Photo: Bloomberg
La Bourse de New York évolue légèrement au-dessous de l'équilibre mardi matin, hésitant à poursuivre sa course historique après des résultats trimestriels d'entreprises mitigés: le Dow Jones cède 0,07% et le Nasdaq 0,03%.
La place financière avait battu de nouveaux records la veille, soutenue par le secteur bancaire en dépit de statistiques économiques en demi-teinte: l'indice vedette Dow Jones Industrial Average et l'indice élargi Standard & Poor's 500 s'étaient appréciés respectivement de 0,13%, à 15484,26 points, et de 0,14%, à 1682,50 points.
L'indice vedette Dow Jones Industrial Average abandonnait 10 points à 15473,77 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, qui avait enregistré la veille un nouveau plus haut en presque 13 ans, se repliait de 1,17 point, à 3606 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 lâchait 0,12% (-1,96 point) à 4 points.
À Toronto, l'indice S&P/TSX perd 6 points à 12521.
Peu convaincus par la publication de résultats trimestriels d'entreprises américaines contrastés dans la matinée, les opérateurs faisaient preuve de peu d'enthousiasme à l'ouverture de la séance new-yorkaise.
Si, comme ses homologues du secteur, la banque d'affaires Goldman Sachs a fait mieux que prévu avec un bénéfice net doublé sur un an, et si le groupe pharmaceutique Johnson and Johnson (J&J) a relevé sa prévision annuelle, le géant des boissons sans alcool Coca-Cola, qui a affiché un bénéfice peu brillant, a déçu.
Parmi les titres en action, Berkshire Hathaway, conglomérat du légendaire investisseur Warren Buffett, touche un sommet historique de 176 775$ US. L'action de catégorie B se négocie à 117,80$ US.
Une salve d'indicateurs économiques sans éclat échouait de même à convaincre les investisseurs: comme prévu, la production industrielle a augmenté en juin de 0,3%, le déficit de flux de capitaux investis à long terme s'est réduit en mai aux Etats-Unis, tandis que les prix à la consommation ont augmenté plus fortement que prévu le mois dernier, en raison d'un bond des prix de l'énergie.
Après avoir rebondi la semaine dernière après des propos jugés rassurants du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, sur la poursuite d'une politique monétaire très accommodante, Wall Street attendait désormais avec prudence de nouvelles interventions du patron de la Fed mercredi et jeudi devant le Congrès américain.
